L'adolescente a été mise en examen pour "violences
aggravées sur personne chargée d'une mission de service public" et placée en
"liberté surveillée préjudicielle" (sous le contrôle d'un éducateur) en
attendant son jugement. Mardi matin, l'adolescente a frappé sa professeur de
français au visage alors que celle-ci lui avait demandé son carnet de
correspondance parce qu'elle perturbait la classe. D'après le quotidien
Var-Matin, l'enseignante a été touchée à la bouche et à la mâchoire, la mineure
lui ayant porté un coup avec son avant-bras.
Le collège Henri Wallon
de la Seyne-sur-Mer, où s'est produite l'agression , est classé "ambition
réussite". Il se trouve dans la cité Berthe, un quartier sensible de la ville.
Douze des 500 postes d'assistants de prévention annoncés doivent revenir à
l'académie de Nice, dont il dépend, contre 50 pour la mieux dotée, celle de
Créteil.
Après une série de violences exercées contre des enseignants,
le ministre de l'Education nationale Vincent
Peillon a officialisé, le 17 septembre, la création d'une
délégation ministérielle présentée comme la "première structure pérenne" ayant
"pour mission de lutter contre les violences en milieu scolaire". Au mois de
juin, il avait déjà annoncé que 500 personnes seraient affectées à cette fin
"dans les établissements les plus difficiles", d'ici la Toussaint ou
Noël. Quelques jours après la rentrée des classes, réagissant à une première
série d'agressions, le député UMP Claude de Ganay avair pour sa part annoncé son
intention de déposer un projet de loi visant, comme en cas d'absentéisme, à
pouvoir supprimer les allocations familiales des élèves violents. Pour Philippe
Tournier, secrétaire général du SNPDEN, il faudrait avant tout réduire la
pression qui est mise sur l'école
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