Un incendie d'origine accidentelle a totalement détruit un logement, dans la nuit de jeudi à vendredi. L'un des occupants s'est retrouvé prisonnier des flammes.
UN homme au balcon prêt à sauter du troisième étage. Prisonnier des flammes et de l'épaisse fumée qui se dégageait de son appartement, le quinquagénaire a été sauvé in extremis. La grande échelle des pompiers de Villers-Cotterêts l'a recueilli à temps.
L'incendie s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi, dans un immeuble situé au 57, rue Alexandre-Dumas, à deux pas de la gare cotterézienne. Vers 22 h 30, le feu a pris dans l'un des deux appartements du dernier étage du bâtiment. Le couple y résidant était couché lorsque les flammes et la fumée les ont sortis du lit. « Tout s'est passé très vite », note une voisine. « La fumée était très épaisse et envahissait la cage d'escalier. Nous sommes sortis tout de suite. » Les dix-huit occupants des six logements de l'immeuble se sont retrouvés dehors, en chemise de nuit ou pyjama pour plusieurs d'entre eux.
Dégâts importants
Dans l'appartement du troisième étage, c'était alors la fournaise. « L'incendie semble être parti de la salle de bain, commente un soldat du feu. Le foyer principal se situait dans le couloir, ce qui barrait la route des occupants. » La femme a pu sortir à temps, bravant « l'obstacle ». Le mari, en essayant quelques instants plus tard de sortir, s'est retrouvé coincé par un mur de fumées brûlantes et toxiques. Dans l'appartement d'en face, dont les flammes ont dévoré la porte, le locataire a pu également s'échapper.
Les résidants hors de danger, les sapeurs-pompiers de Villers-Cotterêts, Château-Thierry et Soissons étaient sur le pont afin de contenir le brasier. Il a pu être maîtrisé avant que le feu ne se propage. L'homme récupéré sur son balcon a été, dans le même temps, pris en charge. Intoxiqué par les fumées, et surtout fortement choqué par les événements, il a été transporté au centre hospitalier.
Au lendemain de l'incendie, hier matin, les dégâts causés par cet incident apparaissaient considérables. La quasi-totalité du logement était calciné, tout comme les objets et meubles acquis par le couple durant leurs dizaines d'années d'occupation des lieux. L'homme et sa femme devront être relogés. Leur voisin, dont l'appartement a été dégradé par les fumées, également.
D'après les premières constatations des gendarmes de Villers-Cotterêts, le feu est de nature accidentelle. Visiblement, un appareil électroménager se serait embrasé pour une raison indéterminée. Le passage de l'expert en assurance, dans les jours prochains, devrait permettre d'établir l'origine exacte du départ de feu
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-appartement-reduit-en-cendres
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