Hier, Florence Watrin comparaissait pour escroquerie et abus de confiance au préjudice d’une personne vulnérable devant le tribunal correctionnel de Privas.
« Quand mes enfants demandaient quelque chose, je leur achetais »
« Mais à quoi donc servaient ces crédits ? » l’interroge la présidente. Florence Watrin est mal à l’aise. « Quand mes enfants demandaient quelque chose, je leur achetais : portables, survêtements de marque, etc. Mais je ne savais pas que j’en étais arrivée à ce point. » « 100 000 € pour faire plaisir aux enfants… On n’est pas à ce niveau », répond la présidente, dubitative. L’avocate de la défense pointe alors « la facilité déconcertante grâce à laquelle il est possible d’obtenir de l’argent. Sans crédits, il n’y aurait pas eu de comparution. » Ce qu’elle a fait avec 100 000 € ? « Rien, ils ont servi à rembourser d’abord le premier, puis le second crédit. » Pour elle, il n’y a pas eu intention de commettre un abus de confiance et la mère de famille ne s’est pas enrichie personnellement.Elle a été condamnée à 5 mois de prison assortis de sursis simple. Elle devra payer au titre du préjudice moral 1 500 € à son ex-belle-mère et 1 000 € à son ex-mari. Les préjudices matériels n’ont pas été jugés recevables. Tout comme le préjudice économique des établissements bancaires.
http://www.ledauphine.com/faits-divers/2012/02/16/100-000-de-credit-au-nom-de-sa-belle-mere-et-son-ex-epoux
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