La petite-fille de Micheline Provotal, maire de Goussancourt, a été retrouvée dans le sud de la France. L'adolescente de 16 ans se trouvait avec son compagnon lorsque les gendarmes les ont identifiés. L'homme est soupçonné d'avoir commis plusieurs vols ces derniers jours.
MICHELINE PROVOTAL avait toutes les raisons du monde de s'inquiéter et de chercher à ameuter l'opinion autour du sort de sa petite fille, Leelou, 16 ans, portée disparue depuis le 30 novembre dernier (l'union du 13 novembre). Maire de Goussancourt, petite bourgade de Soissonnais, elle avait même entamé une grève de la faim pour que les autorités prennent son histoire au sérieux et qu'elles poussent un peu plus loin leurs recherches. Finalement, l'ado, originaire de Villiers-sur-Orges (Essonne) et scolarisée en classe de seconde à Saint-Eugène a été retrouvée ou plutôt… rattrapée. Cela faisait plusieurs jours que le parquet d'Evry et le commissariat de Palaiseau étaient sur sa trace et sur celle de son compagnon, majeur. C'est finalement les gendarmes du Luc-en-Provence qui leur ont mis le grappin dessus, ce 17 décembre, au Cannet-des-Maures (Var).
Ledit compagnon, Fathi Chouli, âgé de 24 ans et domicilié à Fère-en-Tardenois, était hier déféré au parquet de Draguignan (Var).
Il est soupçonné d'être l'auteur de plusieurs vols commis dans la région lyonnaise et sur la Côte d'Azur.
Sous influence ?
En fait, selon toute vraisemblance, le couple avait quitté l'Aisne sans un sou en poche, ce qui l'avait contraint de trouver quelques moyens peu réglementaires pour poursuivre son périple.
C'est le 30 novembre que l'adolescente avait effectué un dernier passage au domicile familial en l'absence de ses parents.
Le soir même, elle leur avait envoyé un sms leur promettant de les rappeler. Mais elle ne l'avait jamais fait.
Dès lors, durant trois semaines, leur cavale s'est poursuivie à un rythme effréné pour s'achever dans la région du Luc.
Dans leur voiture, les enquêteurs ont découvert plusieurs objets résultant de vols : console de jeu, autoradio, ordinateur portable, etc.
Charge revient, désormais, à la justice de répertorier le plus précisément possible le nombre de larcins à mettre à l'actif de Fathi Chouli et de déterminer dans quel état d'esprit se trouvait la jeune fille de 16 ans durant cette expédition.
Était-elle consciente de la gravité de ses actes ou sous l'influence de son compagnon ?
Une chose est sûre : ce dernier attendra la date de son jugement en cellule.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/lado-fugueuse-retrouvee-son-compagnon-interpelle-0
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