« Allongé sur le capot et menotté »
« Arrivé à un feu rouge, je m’arrête et je vois un fourgon de police d’où sortent cinq policiers, avec le brassard Police, pistolet à la main et qui me braquent en m’ordonnant de sortir. L’un d’eux me pointe son arme sur la tempe. Ils me sortent de ma voiture, sans que je sache pourquoi. Je me retrouve allongé sur le capot, menottes aux mains. Pendant ce temps, toute la rue est bloquée et les passants regardent la scène », témoignait hier ce Bourguignon sur le site du « Bien Public ».Selon le chef d’entreprise, les policiers vérifient son identité et, dix minutes après son interpellation, lui signifient qu’il a été victime d’une « doublette ».
Explication : en avril dernier, l’homme s’était fait voler ses plaques d’immatriculation, que des individus ont ensuite utilisées pour faire plusieurs casses à bord d’un véhicule similaire au sien.
De retour à Dijon après sa mésaventure, l’automobiliste confondu avec ces braqueurs raconte avoir entrepris des démarches pour changer les plaques de sa voiture, sans succès.
« On m’a répondu que je ne pouvais plus changer mes plaques d’immatriculation qui sont délivrées à vie », se désole l’infortuné, qui tremble à l’idée d’être de nouveau confondu avec des malfrats et arrêté par la police lors d’un prochain déplacement professionnel…
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/11/03/victime-d-une-doublette
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