Une fillette de 2 ans errait toute seule sur les Lices

L'inquiétude a duré 3 heures : une fillette, retrouvée seule, torse nu, devant le lycée Lapérouse, aurait échappé à la vigilance de sa maman qui s'était endormie…
Elle aurait pu concourir pour le « Bébé Cadum » mais hier après-midi, une adorable fillette blonde aux yeux bleus s'est retrouvée au commissariat de police, au centre d'une enquête pour mineur en danger.
Il était 15 heures lorsqu'une jeune femme, qui passait devant le lycée Lapérouse, a remarqué cette enfant, visiblement laissée seule sur la voie publique. La petite ne pleurait pas mais elle était torse nu, vêtue simplement d'un jeans sombre et, plus étonnant par cette chaleur, chaussée de bottes en plastique jaunes aux motifs fleuris.
Cela ressemblait à une fugue d'après-sieste. Mais où étaient les parents ? L'enfant, qui comprenait le français mais commençait juste à parler, n'était pas capable de le dire. La jeune femme qui l'avait récupérée n'a donc pas eu d'autre choix que d'appeler la police.
Les fonctionnaires de la brigade départementale de protection de la famille viendront donc récupérer la fillette. Le parquet, aussitôt avisé, a demandé aux fonctionnaires de la brigade de sûreté urbaine, de conduire la petite inconnue au centre hospitalier. Les examens seront vite rassurants : la fillette ne portait aucune trace de coup ou de blessure. À 17 heures, l'inquiétude montait à l'hôtel de police car aucun parent n'avait encore signalé la disparition de son enfant. Les fonctionnaires de la BSU, avec beaucoup de tact, essayaient de faire parler la petite pour en savoir davantage. Un appel allait être diffusé sur les ondes d'une radio locale lorsqu'à 18 heures, enfin, deux femmes se présentaient à l'accueil de l'hôtel de la police. La maman, accompagnée d'une voisine, déclarait qu'elle s'était endormie et que la petite, réveillée avant elle, avait quitté toute seule le domicile. L'enquête préliminaire pour « mineur en danger » n'était pas terminée pour autant hier soir. Les policiers de la BSU devaient auditionner plus longuement la mère et procéder à un certain nombre de vérifications. Il n'était pas encore certain, à l'heure où nous mettions sous presse, que la fillette allait être rendue à sa maman.
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