Deux Rémois de 80 et 81 ans ont été agressés. Le premier a été frappé au visage par un voisin alcoolisé tandis que le second a été caillassé par des jeunes de 8-10 ans.
Deux agressions sans lien entre elle, l'une relevant de la vraie délinquance, l'autre des incivilités, ont été commises dimanche soir à Reims sur de paisibles octogénaires.
La première affaire s'est produite à 18 h 30 dans un hall d'immeuble de la rue Sadi-Lecointe, au quartier de l'Europe. Après avoir trop bu, un locataire de 41 ans causait grand tapage dans l'entrée. Il a notamment poussé des hurlements qui ont inquiété un monsieur de 80 ans, domicilié dans les étages.
Craignant une agression, le vieil homme est descendu voir ce qui se passait. Son arrivée n'a pas plu à l'excité. Gratuitement, sans aucune raison, l'individu l'a frappé d'un coup de poing en pleine figure.
Légèrement blessé (il a subi deux jours d'incapacité totale), l'octogénaire a été conduit à l'hôpital tandis que les policiers ont dû faire usage de la force pour embarquer l'agresseur dans leur véhicule (son attitude a frisé la rébellion).
Soumis à l'éthylomètre, l'individu a présenté un taux de 1,49 mg d'alcool par litre d'air expiré, soit 2,98 grammes par litre de sang.
Remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel, il sera jugé le 28 novembre pour des violences commises en état d'ivresse sur une personne vulnérable.
Si la deuxième affaire ne présente pas le même caractère de gravité que la précédente, elle n'en reste pas moins lamentable elle aussi. Le plaignant âgé de 81 ans habite au quartier Murigny. Il raconte.
Insultes et jets de cailloux
« C'était dimanche, vers 7 heures du soir. Je me promenais avec mon chien esplanade Richard-Wagner. Il y avait quatre-cinq jeunes de 8-10 ans qui jouaient sur le trottoir et au milieu de la route. Ils se jetaient des cailloux. J'ai failli en recevoir un à la figure. Je ne sais pas si c'était volontaire. Je les ai rouspétés en leur disant de faire attention et d'aller dans les champs s'ils voulaient se lancer des choses. Ils m'ont insulté. Ils m'ont traité de « vieux con ». J'ai continué mon chemin. Ils m'ont suivi et à plusieurs reprises, ils ont ramassé des poignées de petits cailloux pour me les jeter dessus. J'en ai reçu dans le dos. J'ai continué sans rien dire. Arrivé près de chez moi, je me suis retourné et ils se sont sauvés. J'aurais bien voulu les courser mais je ne voulais pas lâcher mon chien. J'avais trop peur de le perdre. »
C'est la première fois que l'octogénaire subit une pareille mésaventure. Il n'est pas apeuré, mais outré par ce manque de respect.
Pas de quoi le faire renoncer à ses promenades dans le quartier avec son chien. C'est un petit toutou, pas un molosse. Si tel avait été le cas, les garnements l'auraient sans doute laissé tranquille…
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-octogenaire-boxe-un-autre-caillasse
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