jeudi 18 août 2011

Le forcené armé s'arrose d'essence

la suite d'une dispute familiale, un habitant du village s'est retranché mardi après-midi dans une grange, armé d'une carabine et de carburant. Les gendarmes l'ont maîtrisé.
C'est une délicate intervention qu'ont effectuée mardi en fin d'après-midi, les gendarmes tarnais. Vers 17 h 30, ils reçoivent un appel leur signifiant qu'un homme présentant un comportement suicidaire, s'est retranché dans une grange située au lieu-dit « Mafresié », commune de Laparrouquial, avec du carburant et une arme à feu. « Les deux premiers gendarmes de Cagnac-les-Mines qui sont arrivés sur les lieux, explique le capitaine Jean-Claude Marangon qui supervisait les opérations, se sont retrouvés face à un homme qui s'était aspergé avec de l'essence et en avait répandu autour de lui. Il était aussi en possession d'un briquet et d'une carabine Winchester 30X30, chargée avec cinq balles pour la chasse au sanglier ».

Relié au GIGN

C'est visiblement un différend familial qui a conduit ce chauffeur routier âgé de 56 ans à se retrancher ainsi dans un bâtiment qui servait de grange. « Il disait qu'il n'en voulait pas aux gendarmes mais à sa famille », ajoute le capitaine.
Le face-à-face entre le forcené et les gendarmes va durer près de deux heures et demie. L'un des deux militaires au contact de l'homme retranché, est un négociateur de la gendarmerie. « Une chance, reconnaît Jean-Claude Marangon, il a su trouver les mots pour apaiser la situation qui à plusieurs reprises s'est fortement tendue ». En permanence il était en relation avec le GIGN (1) à Paris pour rendre compte de la situation. En outre le PSIG (2) d'Albi, la brigade de recherches, le colonel Andréani, patron en second des gendarmes du Tarn mais également les sapeurs-pompiers se trouvaient discrètement sur place. L'affaire s'est finalement terminée lorsque, distrait par un appel téléphonique d'une de ses trois filles, l'homme a relâché sa vigilance. Aussitôt les gendarmes lui ont sauté dessus pour le maîtriser. Dans la foulée il a été conduit sous escorte à l'hôpital du Bon Sauveur. « Le sang-froid des collègues a permis de régler cette affaire sans la moindre blessure pour quiconque, ajoute le capitaine qui conclut, les gendarmes ne sont pas que sur les bords des routes pour verbaliser les automobilistes ».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/18/1148279-le-forcene-arme-a-ete-maitrise.html

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