«J’étais chez mon copain Simon. On écoutait de la musique, on passait une bonne soirée. Et puis, tout à coup, j’ai entendu comme une canette de bière qui se brisait dans la cour. J’ai demandé à Simon de baisser la musique et on est allés voir. En ouvrant la porte, des flammes nous sont arrivées dessus. A tel point qu’on ne pouvait même plus descendre. On est montés dans le grenier et on a sauté du toit. »Francis, 21 ans, n’en est pas encore revenu, au lendemain de l’incendie qui a frappé le logement de son ami et celui des parents de celui-ci, à 0h30 pendant la nuit de jeudi à hier, rue du Champ-des-Cosaques, à Noyon. Des parents, Christian et Isabelle, qui, eux non plus, n’ont pas hésité à sauter de leur fenêtre pour éviter le pire. Ils ont été légèrement indisposés par les fumées et hospitalisés par prudence à Noyon. Une jeune femme qui se trouvait avec Simon et Francis souffre quant à elle de légères blessures occasionnées par sa chute au sol : « J’ai mal au genou et au coude, mais ça aurait pu être pire », déclarait-elle hier. Alors que pompiers et gendarmes s’affairent sur place, ça s’affole du côté des voisins. « Il y avait un monde fou dans la rue, des gens criaient. Les flammes étaient d’une rare intensité, on a vraiment eu peur », se souvient un témoin.
Une église évangélique brûlée
Sur les six logements concernés par l’incendie, seul ceux de Simon et de ses parents sont véritablement touchés. Les autres habitants pourront rester sur place. Mais, au rez-de-chaussée, le local de l’association Eglise évangélique Jésus-Christ le rédempteur est, lui, totalement détruit. Et derrière le bloc de logements, celui d’un vétérinaire a lui aussi été fortement touché. La mairie s’employait, hier, pour lui trouver un nouveau local.http://www.leparisien.fr/oise-60/ils-sautent-du-toit-pour-echapper-aux-flammes-04-06-2011-1479587.php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire