lundi 15 octobre 2018

Bavans : l’automobiliste force le contrôle

Comme il est de coutume les samedis soirs et dimanches matins, aux sorties des établissements de nuit, des contrôles de gendarmerie sont mis sur pied. Ce fut le cas à Bavans avec trois postes installés aux endroits stratégiques de la commune, entre 4 h et 7 h, avec 19 militaires répartis.
Dans le flux des véhicules, forcément, quelques contrevenants ont été alpagués. Ce fut le cas d’une demoiselle d’une vingtaine d’années qui conduisait avec 0,94 g d’alcool dans le sang. Ce qui lui a valu une rétention administrative de son permis et aboutira à une prochaine convocation en justice, sachant qu’elle perdra six points d’office.
Deux autres conducteurs dépassaient la limite, dont une fois encore une femme, mais leur plus faible degré d’alcoolisation relève de la contravention et non du délit. Les gendarmes ont encore relevé une conduite sous stupéfiants et dressé une procédure à l’encontre d’un automobiliste en possession de deux grammes d’herbe cannabis. Plus anecdotique, quelques amendes ont été distribuées pour des contraventions diverses et variées (carte grise non mutée, contrôle technique défaillant…).
Les choses se sont singulièrement corsées sur les coups de 5 h 30 lorsqu’une VW Golf s’est présentée dans la file des voitures. Manifestement, le conducteur n’avait aucune intention de se soumettre au contrôle. Plutôt que d’obtempérer, il a accéléré, couchant les cônes qui matérialisaient sur la chaussée le couloir de contrôle. Les militaires ont alors dû activer leur « stop stick », une espèce de herse censée arrêter la progression des candidats aux barrages forcés.
Les fusils à pompe le ramènent à la raison
L’effet mécanique de l’outil a joué mais pas complètement puisque le fuyard continuait… Voyant finalement des armes (N.D.L.R. : les fusils à pompe) des militaires se dresser dans sa direction, le conducteur a été ramené à la raison. Illico, i l a été placé en garde à vue. Les gendarmes ont vite compris le pourquoi de cette attitude. Cet habitant d’Offemont, âgé de 25 ans et sans emploi, conduisait malgré une annulation de son permis de conduire. De surcroît, il était en état d’ébriété (1,22 g par litre d’alcool), le tout en état de récidive. Après avoir fini la nuit en geôle de dégrisement, il a été auditionné avant d’être remis en liberté en début d’après-midi, en contrepartie d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Montbéliard pour l’audience du 4 février.
Le véhicule n’a pas été saisi au motif qu’il n’appartient pas au chauffard mais à un ami. Un ami qui appréciera certainement la manière dont son pote a pris soin de son bien…


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