samedi 31 décembre 2016

Sœurs, elles se sont éteintes à quelques jours d'intervalle

Elles étaient sœurs et ont été enlevées à l'affection de leurs proches en ces derniers jours de décembre : Jeanne Juliani et Lucile Bonnaure, nées Franc, ne sont plus.
Samedi 24 décembre, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours à Puivert accueillait une assemblée venue rendre un dernier hommage à Jeanne Juliani, décédée à l'âge de 93 ans. «Madame Juliani», comme des générations d'élèves l'auront appelée tout au long de sa carrière d'institutrice, était née à Rouvenac en 1923. Jeanne et Lucile apprendront les valeurs de partage au sein d'une famille qui héberge des réfugiés juifs durant la guerre, puis Jeanne intègre l'École Normale Supérieure. Après un premier poste à Lignairolles, où elle exerce durant deux années, Jeanne Juliani rejoint Chalabre et son tout nouveau groupe scolaire, qui ne portait pas encore le nom de Louis-Pergaud. Une école qu'elle dirigera après le départ de Mademoiselle Gabarre, jusqu'en 1978. Retraite oblige, elle quitte ses petits écoliers pour Puivert, le village d'où son mari Fernand était originaire, disparu en 1998, et aux côtés duquel elle repose désormais.
Au lendemain de cette journée d'adieu, Lucile Bonnaure, sa sœur, était victime d'un malaise fatal, peu après son retour sur les Hauts de Bon-Accueil, après une journée partagée en famille. Un triste jour de Noël pour une famille éprouvée, qui s'est réunie en l'église Saint-Barthémémy de Rouvenac, mardi 27 décembre, autour de Nicole et Michel Boussioux, sa fille et son beau-fils. Décédée à l'âge de 87 ans, Lucile Bonnaure avait notamment veillé aux côtés de son époux aux destinées de la Rôtisserie Périgourdine, enseigne renommée près du Portail des Jacobins à Carcassonne.
En ces tristes circonstances, sincères condoléances à la famille, et à toutes les personnes que ce deuil afflige.
http://www.ladepeche.fr/communes/puivert,11303.html

vendredi 30 décembre 2016

Lyon: un homme soupçonné d'avoir tué sa femme

Un homme aurait abattu sa compagne, hier soir, à Lyon, dans le 9ème arrondissement. Suite à un appel urgent, les policiers ont découvert le corps de la femme gisant dans son sang dans l'appartement familial, détaille Le Parisien.
Blessée à la gorge, elle n'a pu être réanimée. Son compagnon, en possession d'un pistolet de calibre 7.65, clame avoir tiré accidentellement sur sa femme
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

jeudi 29 décembre 2016

A Collonges, collision mortelle entre un TER et une voiture

Mercredi 28 décembre dans la soirée, une automobiliste est décédée lors de la collision de sa voiture avec un train régional au passage à niveau de Collonges en Haute-Savoie.
Il était 19 heures 30 lorsque le TER parti de Saint-Gervais en direction de Bellegarde a heurté une automobile sur le passage à niveau de Collonges-sous-Salève. La conductrice du véhicule n'a pas survécu à la collision.
Les 272 passagers du train sont indemnes. Après une certaine attente, ils ont été transportés par bus à Bellegarde et à Lyon.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/haute-savoie

Un enfant de 2 ans grièvement blessé dans un accident

Un grave accident de la circulation est survenu ce jeudi matin vers 8h30 sur la route nationale (RN) 94 à hauteur de la commune de Saint-Crépin dans le Guillestrois (Hautes-Alpes). Selon les premiers éléments, un véhicule s'est déporté dans un virage sur la voie d'en face pour une raison indéterminée avant de percuter une voiture qui arrivait en sens inverse.
Un garçon, âgé de 2 ans, a été grièvement blessé. L'enfant a été réanimé par les secours avant d'être héliporté par la gendarmerie sur Grenoble.
Le père de l'enfant et la conductrice du deuxième véhicule ont été légèrement blessés et évacués par les sapeurs-pompiers sur le centre hospitalier de Briançon. La circulation a été coupée dans les deux sens de circulation durant l'intervention des secours. Une enquête de gendarmerie a été ouverte

http://www.laprovence.com/actu/en-direct/4260356/un-enfant-de-2-ans-grievement-blesse-dans-un-accident.html

lundi 26 décembre 2016

Une octogénaire mortellement fauchée sur le boulevard Barbès

C'est terrible, a réagi Grégory Lecru, le directeur de cabinet du préfet de l'Aude, hier matin. On est sur un schéma qui s'est malheureusement trop répété cette année sur le département, avec quatre piétons tués, et souvent des personnes âgées.»
Samedi soir, c'est à Carcassonne, boulevard Barbès, qu'un nouveau drame de la route s'est produit aux alentours de 23 h 30, avec une femme de 81 ans mortellement fauchée par un automobiliste. La terrible scène s'est passée sous les yeux de son gendre. À leur arrivée sur les lieux, les secours n'ont pu que constater le décès de Rose Cargoles, venue spécialement de Montpellier pour passer les fêtes de Noël en famille à Carcassonne.

Vitesse excessive ?

D'après les éléments que nous avons pu obtenir, l'octogénaire était chez sa fille, lorsqu'elle est partie avec son gendre pour rendre visite à d'autres membres de la famille qui résident avenue du Général-Leclerc. Là, alors que son gendre venait de traverser le boulevard Barbès pour rejoindre son véhicule stationné en face de l'ancien magasin Vidéo Futur, la vieille dame a fait de même... Avant d'être happée par un conducteur qui, selon nos informations, circulait «plutôt vite». C'est dire, le corps de la victime a été projeté sur près de trente mètres.
Certainement pris de panique, l'automobiliste impliqué aurait alors poursuivi sa route, avant d'être pris en chasse par des membres de la famille de l'octogénaire, décédée sur le coup.
Finalement, c'est le fuyard qui se rendra de lui-même au commissariat pour dire qu'il venait de faucher un piéton. Âgé d'une trentaine d'années, ce Carcassonnais a été placé en garde à vue illico, dans le cadre d'une procédure ouverte pour «homicide involontaire». Toujours d'après les renseignements que nous avons pu obtenir, l'homme n'était pas sous l'emprise d'un état alcoolique lorsque le drame est survenu. Aussi, il est titulaire du permis de conduire et détient une assurance. Malgré tout, une prise de sang a été réalisée sur le suspect afin de savoir s'il n'était pas sous l'influence de médicaments. Hier, alors que la garde à vue était toujours en cours, nous avons appris que le suspect avait dû être transporté au centre hospitalier de Carcassonne suite à une crise liée à des problèmes de diabète. Ce qui explique qu'il n'avait pu être entendu hier.
Avec ce nouveau drame de la circulation, le nombre de tués sur les routes du département de l'Aude se porte à 42 depuis le début de cette année 2016, contre 31 l'an dernier.
 

mercredi 14 décembre 2016

Menacée de mort au tribunal, la caissière quitte l'audience sous escorte

«Tenez-vous bien à la barre du tribunal». La remontrance lâchée par la présidente Nicole Bergougnan à une prévenue avachie à la barre comme à un comptoir du café du commerce, débutait un long moment de solitude pour les deux avocates de la défense : Me Imane Krimi-Chabab et sa collaboratrice Me Amélie Piazzon.
Les visages des deux conseils blêmissaient à mesure que leurs clients répondaient avec une rare désinvolture au tribunal. «Je me tiens comme je veux, tu ne me dis pas comment je dois me tenir !», lui répondait du tac au tac Élodie L., 34 ans, onze mentions à son casier judiciaire, qui était poursuivie, avec son compagnon, pour un vol en réunion avec violences le 10 août dernier, à Négrepelisse. «Vous ne vous adressez pas ainsi à la présidente», lui rétorquait vertement le substitut du procureur, Mathias Marchand, non sans que le policier, assurant la garde du tribunal, soit lui aussi contraint d'intervenir pour ramener un semblant de calme

Condamné à 3 mois vendredi, il écope de 6 mois mardi

Dans ce couple infernal, Jérémy M., 30 ans, quinze mentions dont la dernière à trois mois de sursis avec mise à l'épreuve (SME) pour violences conjugales jugées vendredi dernier (notre édition du 10 décembre), n'était pas en reste. «On a peut-être volé mais elle n'avait pas à nous casser la vitre de la Clio», s'emportait ce multirécidiviste qui incriminait la victime : une modeste caissière de l'Intermarché de Négrepelisse qui avait eu le courage de se constituer partie civile, et de se déplacer, sans avocat, à l'audience. «J'étais à l'accueil quand je l'ai vu mettre un objet dans sa poche qu'elle n'a pas payé à la caisse. Elle s'est emportée quand elle a été prise devant le fait accompli. Elle est partie sans payer avec son ami», témoignait l'employée de la grande surface qui avait suivi le couple de chapardeurs sur le parking pour noter la plaque d'immatriculation de leur véhicule.
À partir de là, comme durant cette audience, tout allait prendre une tournure hors de proportion. «Elle est revenue vers moi pour me frapper et m'a cassé mes lunettes. L'homme, au volant de son véhicule, m'a foncé ensuite dessus. C'est là, que j'ai tapé dans la vitre», poursuivait la salariée qui se voyait, une nouvelle fois menacée par l'accusée, obligeant le garde à intervenir encore pour éloigner la furie.

Il sort avec un démonte-pneu et brise les vitres de «l'Inter»

«Il a ensuite fait demi-tour, et il est sorti avec un démonte-pneu pour briser quatre vitrines de l'enseigne», concluait la caissière. Revenant sur l'hystérie de la mise en cause, non sans que celle-ci lui coupe encore la parole, le substitut Marchand requérait huit mois dont quatre mois de SME pour le couple.
«Si on les avait laissés partir, rien de tout cela ne se serait passé ainsi», plaidait l'avocate de Jérémy, Me Imane Krimi qui rappelait que l'enseigne avait tout pour déposer plainte les enregistrements de vidéosurveillance et l'immatriculation du véhicule. «Ils vivent dans une extrême précarité sous une tente plantée dans un camping», insistait-elle. «L'agressivité et l'hystérie de ma cliente me surprennent, plaidait avec flegme l'avocate d'Élodie, Me Amélie Piazzon. Elle est en panique, et sa vie n'est pas un long fleuve tranquille : elle a 30 ans, trois enfants dont un décédé à dix ans d'une leucémie, son compagnon assassiné pendant sa grossesse, et un autre qui s'est suicidé.» Un profil qui aurait plaidé en faveur de la mère de famille qui aggravait finalement son cas lors de l'énoncé du verdict en début de soirée.
Condamnés solidairement à six mois ferme et 1 000 € de préjudice moral, la trentenaire et son compagnon vociféraient, une fois encore, leur mécontentement. «Elle n'aura pas un centime!», balançait la prévenue comme un crachat à la figure de la caissière.

«T'es morte !»

La tension montait encore d'un cran lorsque le couple lançait en croisant une dernière fois la victime : «T'es morte!(sic)». Une menace de mort que faisait immédiatement relever le magistrat du parquet pour engager de nouvelles poursuites. Conduite sous la protection de la police à l'accueil du palais de justice, l'employée du supermarché devait attendre un long moment alors que la nuit était tombée que le couple quitte le parvis de la place du Coq pour pouvoir regagner, enfin, son domicile.
Les magistrats de cette audience correctionnelle électrique n'en avaient toutefois pas terminé avec les incidents : le substitut Mathias Marchand réclamant dans le dossier suivant, chose rare, un outrage à magistrat après avoir été vertement admonesté par une autre prévenue.

http://www.ladepeche.fr/communes/negrepelisse,82134.html