Un homme d'une trentaine d'années blessé d'une balle dans le dos est toujours hospitalisé. Les enquêteurs s'interrogent sur les liens éventuels entre ces blessures et l'exécution de Miloud Kherroubi, cité Amouroux.
Alors que l'enquête sur l'exécution de Miloud Kherroubi, 40 ans, ne fait que commencer, une seconde affaire intrigue les enquêteurs du SRPJ en charge de l'assassinat de l'ex- chanteur de raï
Abattu d'une balle dans la tête par un commando armé, mercredi vers 1h45 du matin, au bar «Le Tout va bien», cité Amouroux, à Toulouse, Miloud Kherroubi avait-il un lien avec une seconde victime, un homme d'une trentaine d'années grièvement blessé d'une balle dans le dos cette même nuit ? Les circonstances de son agression restent toujours aussi mystérieuses. Cet homme se trouve toujours à l'hôpital Purpan plongé dans un coma artificiel. Dans la nuit de mardi à mercredi, après l'attaque dans le bar et l'assaut sur Kherroubi, les policiers se rendent au CHU et découvrent qu'une seconde victime vient d'être admise aux urgences, grièvement blessée par balle. Cette personne dirigée vers le bloc opératoire aurait été accompagnée à l'hôpital par des proches après une rixe qui aurait eu lieu, en haut de la rue du Faubourg-Bonnefoy, à quelques encablures du bar «Le Tout va bien». Curieuse coïncidence. Les enquêteurs du SRPJ s'interrogent sur un éventuel lien entre les blessures de cet homme et l'assassinat de Miloud Kherroubi. Mais à ce jour, aucun rapprochement formel n'a été établi. Et la prudence est de mise. Même si la concomitance de ces faits violents à de quoi surprendre, les enquêteurs ne privilégient aucun scénario. Reste que deux enquêtes distinctes sont ouvertes. Lors de ces dernières heures, les clients du bar ont été entendus par les enquêteurs. «Mon père est terriblement choqué, témoigne Mohamed Boualem, fils du gérant de l'établissement. Son bar est aujourd'hui fermé et il vient de perdre un ami sauvagement assassiné. Miloud Kherroubi fréquentait régulièrement cet établissement et avant d'être abattu il se trouvait attablé au fond de la salle. Peut-être s'est-il embrouillé avec quelqu'un...», s'interroge Mohamed. Des questions toujours sans réponse.
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555.html
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