Elle avait déjà été condamnée
Des brûlures avaient été constatées en juin dernier sur sa clavicule et son cou après une journée passée chez sa mère, en droit de visite. Interrogé par l’assistante familiale chez qui il vit depuis son placement, l’enfant a toujours été constant dans ses accusations visant sa mère, comme l’ont rappelé le substitut général, Laure Camus, pour le parquet et M e Vignon, en charge de la partie civile. La prévenue âgée de 28 ans ne partait non plus en bonne posture du fait de sa précédente condamnation en 2009. C’est à cette date que ses deux enfants, alors âgés de 2 ans et demi et 4 ans, lui ont été retirés après les mauvais traitements qu’elle leur avait infligés. Des fractures aux jambes et 15 jours d’ITT qui lui ont valu une peine de deux ans de prison avec sursis.Prouvant que le beau-père ne pouvant être présent au moment des faits, la défense a également su – paradoxalement – tirer profit des réquisitions du parquet. La parquetière a demandé la condamnation de la mère se fondant sur la parole du petit garçon, tout en demandant la relax pour le beau-père. « Je m’étonne que le parquet dans le même temps se fonde sur la parole (de la victime) pour laquelle il n’y a aucun doute concernant madame et demande un an ferme (…), et que par contre, pour monsieur, le doute subsiste et qu’il veuille le relaxer », a souligné M e Contant citant par ailleurs cette maxime : « Un témoin unique est un témoin sans valeur. » Le parquet a décidé de faire appel de la relax du couple.
http://www.lunion.com/node/552306
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