Des milliers de taxis en colère convergent ce matin dans toute la France sur les aéroports et les gares pour dénoncer la "concurrence sauvage" de l'application mobile UberPOP. A Paris, ils ont mis le feu à des poubelles au niveau de la Porte Maillot.
Ils sont en grève, illimitée, à partir d'aujourd'hui : les taxis continuent leurs actions pour dénoncer les services de transport entre particuliers comme UberPop, qu'ils accusent de concurrence déloyale et d'activité illégale. Pour exprimer leur colère, ils ont prévu de mener des actions aux abords des aéroports et des gares des grandes villes de France. En début de matinée, la grve semblait très suivie.
La coalition de fédérations et syndicats de taxis (CFDT, CGT, FFTP, FNDT, FNTI, FO, GESCOP, SUD, UNIT et UNT) est à l'origine de ce mouvement qui devrait être très suivi. "Ce sera des sit-in, il n'y aura pas de cortèges, a précisé Karim Asnoun (CGT). Le but c'est d'occuper l'espace, parce qu'il y a un vrai ras-le-bol des professionnels".
Cette grèce se déroule alors que l'atmosphère est ultra-tendue avec les chauffeurs d'UberPOP. Mardi, 5 chauffeurs de taxi ont ainsi été interpellés à Nice après des guets-apens, déclenchant aussitôt une grève sauvage à l'aéroport tandis qu'un jeune homme racontait dans les médias son agression violente par des taxis à Lyon.
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6h56. Premières difficultés signalées à Orly.
6h55. A Paris, la circulation est difficile à Denfert-Rochereau, où les taxis se rassemblent.
6h45. Les accès à trois terminaux de Roissy (2E, 2F et 2D) sont bloqués.
6h33. Sur le périphérique parisien, côté intérieur, des palettes sont en feu porte Maillot et des poubelles à Porte Dauphine. La chaussée est bloquée.
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