jeudi 26 juin 2014

Une vingtaine de policiers pour maîtriser le body-builder surexcité

Un culturiste éconduit par sa petite amie a opposé une résistance inouïe face aux policiers mardi soir. Ils ont dû s'y mettre à vingt pour le stopper dans son élan de rage.
Excité et pas franchement décidé à se laisser faire. Un jeune homme, body-builder à la carrure de colosse, a donné bien du fil à retordre aux policiers dans la nuit de mardi à mercredi.
Les secours ont d'abord été appelés pour un différend familial dans un logement de l'avenue des Minimes à Toulouse. Il était 22 h 45. Le culturiste de 21 ans et sa petite amie s'étaient disputés. Alors qu'elle souhaitait qu'il quitte l'appartement, lui n'avait de cesse que d'y rester sans laisser sortir la jeune femme. Les esprits se sont échauffés et les policiers ont été prévenus.
Lorsqu'ils sont arrivés sur place, ils sont parvenus à faire sortir la demoiselle, mais le Monsieur s'est montré très agressif, pas du tout coopérant et plus que coriace. Rapidement, des effectifs de police supplémentaires ont été appelés en renfort. Au total, six véhicules, soit près de vingt fonctionnaires se sont transportés sur les lieux.
Face à l'agressivité du sportif, passé en mode Hulk, les fonctionnaires se sont résolus à faire usage du taser (pistolet à impulsion électrique), censé neutraliser les plus récalcitrants en envoyant des décharges de plusieurs milliers de volts à l'adversaire.

Insensible au taser

Comme si les deux dards du taser l'avaient simplement chatouillé, le jeune homme aux muscles saillant ne s'est pas calmé. Il a arraché les deux griffes, comme qui rigole, et continué de s'en prendre avec violence aux policiers. Trois d'entre eux ont d'ailleurs été légèrement blessés. Le deuxième coup de taser n'a pas eu davantage d'effets sur l'agresseur. Il s'est finalement retrouvé à terre au bout d'un troisième tir de taser. Là encore, toujours agité, il a dû être maîtrisé par sept à huit fonctionnaires qui l'ont ceinturé et enfin interpellé.
Légèrement blessé, le jeune homme a d'abord été conduit à l'hôpital Purpan avant de finir sa nuit en garde à vue dans les geôles du commissariat central. On ignorait hier s'il était sous l'emprise de produits qui ont pu influencer son comportement lorsqu'il s'est rebellé face aux policiers. Hier, il a pu être entendu par les enquêteurs de la brigade de protection des familles avant d'être déféré devant un juge.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/26/1907608-une-vingtaine-de-policiers-pour-maitriser-le-body-builder-surexcite.html

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