Moissac (82) - Après le vol à main armée de mardi, la famille de la victime témoigne
Vingt-quatre heures après le vol à main armée commis au domicile d'une famille moissagaise, située avenue Jean-Jaurès, c'est une fratrie sous le choc et une jeune victime traumatisée qui nous ont confié le témoignage de cette terrible matinée. En effet, mardi matin, vers 10 heures, un individu qui pensait vraisemblablement commettre un cambriolage en l'absence des propriétaires, n'a pas hésité à visage découvert à braquer avec une arme à feu une jeune adolescente de 13 ans qui lui avait ouvert la porte de son domicile. «Mes parents étaient partis en vacances la veille pour le Maroc où ma petite sœur et ma grand-mère devaient les rejoindre par avion mardi après-midi» témoigne le frère de la victime qui le même jour avait quitté dès 8 heures le domicile familial pour se rendre à son travail. Et de poursuivre : «vers 10 heures, une personne a sonné à la porte en déclarant à ma sœur âgée de 13 ans qui n'avait pas encore ouvert que c'était le facteur pour un recommandé. La porte ouverte, un jeune individu l'a propulsée contre le mur la main sur la bouche et un pistolet sur la tête en lui criant : «si tu parles, je te tue !» La jeune collégienne scolarisée en 5e au collège François-Mitterrand tétanisée par la violence de son agresseur qui ne cessera de la menacer de son arme à feu, obtempère. «Elle a eu beaucoup de courage, elle n'a rien dit, pendant ce temps le braqueur a fouillé un sac à main pour voler un portefeuille et un passeport avant de disparaître.» Et d'insister : «Ma sœur est traumatisée par cette agression, elle a quitté Moissac et n'a pas dormi de la nuit. Elle allait jusqu'ici au collège à pied, elle ne peut plus s'y rendre, elle a peur que son agresseur réapparaisse pour la tuer. C'est sidérant de vivre une pareille chose ici, on se croirait dans une favela de Rio ! Nous attendons maintenant que cette affaire n'en reste pas là, nous allons nous porter partie civile…»
Le mis en cause, un mineur de Moissac au lourd passé judiciaire, qui a été arrêté comme nous le révélions hier, par un heureux hasard des circonstances à la brigade de gendarmerie de Castelsarrasin — ce dernier se rendant le jour même de son agression à une convocation pour une autre affaire — a passé la nuit en garde à vue dans les locaux de la brigade des recherches (BR). Au terme de cette dernière, hier après-midi, le mis en cause présumé a été déféré au parquet de Montauban. Entendu par la procureur de la République Alix Cabot-Chaumeton, il s'est vu confirmer par la magistrate qu'il serait poursuivi pour des faits de vol avec violences. Une requalification de crime en délit que suivait la juge des enfants, Mélanie Rainsart. Cette dernière lui notifiait également sa mise en examen et un placement sous contrôle judiciaire (1). Ainsi, au terme de son déferrement, le mineur incriminé a été relâché en l'attente des investigations toujours en cours et de son procès devant le tribunal des enfants.
(1) Tout mis en examen est présumé innocent tant qu'il n'a pas été définitivement condamné par le tribunal compétent.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/26/1907589-mis-revolver-tete-soeur-13-ans.html
Le mis en cause, un mineur de Moissac au lourd passé judiciaire, qui a été arrêté comme nous le révélions hier, par un heureux hasard des circonstances à la brigade de gendarmerie de Castelsarrasin — ce dernier se rendant le jour même de son agression à une convocation pour une autre affaire — a passé la nuit en garde à vue dans les locaux de la brigade des recherches (BR). Au terme de cette dernière, hier après-midi, le mis en cause présumé a été déféré au parquet de Montauban. Entendu par la procureur de la République Alix Cabot-Chaumeton, il s'est vu confirmer par la magistrate qu'il serait poursuivi pour des faits de vol avec violences. Une requalification de crime en délit que suivait la juge des enfants, Mélanie Rainsart. Cette dernière lui notifiait également sa mise en examen et un placement sous contrôle judiciaire (1). Ainsi, au terme de son déferrement, le mineur incriminé a été relâché en l'attente des investigations toujours en cours et de son procès devant le tribunal des enfants.
(1) Tout mis en examen est présumé innocent tant qu'il n'a pas été définitivement condamné par le tribunal compétent.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/26/1907589-mis-revolver-tete-soeur-13-ans.html
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