mardi 14 janvier 2014

Fin de prise d'otage dans le calme à la prison de Toul

Comme vous le révélait MYTF1News, un détenu de 24 ans muni d'une arme artisanale, qui souhaitait changer d'établissement, a retenu en otage une psychologue pendant près de 7 heures lundi à la prison de Toul. Finalement, le GIPN est intervenu et l'affaire s'est résolue dans le calme au milieu de la nuit.

Plus de peur que de mal. La prise d'otage s'est finalement terminée en douceur. Il était 18h20 lundi, quand une psychologe a été prise en otage par un détenu de 24 ans muni d'une arme artisanale -en fait une brosse à dent retaillée - à la prison de Toul, en Meurthe-et-Moselle, comme vous le révélait MYTF1News. Retranché dans la bibliothèque qui sert de salle d'audience au quartier disciplinaire, l'homme demandait à être transféré vers un autre centre de détention", selon la préfecture. Une équipe régionale d'intervention et de sécurité (ERIS) est arrivée peu après 20h au centre de détention, suivi du GIPN.
"Il ne voulait pas que le GIPN entre dans la pièce (...) il n'a pas obtenu gain de cause, grâce au travail de professionnel du GIPN, il a compris qu'il n'avait pas d'issue", a expliqué au beau milieu de la nuit aux journalistes le procureur de la République de Nancy, Thomas Pison. Arrêté en douceur, le détenu a été placé en garde à vue et transféré vers le commissariat de Nancy où il devait être entendu.
"C'est devenu la routine !" 
Déjà condamné pour violences aggravées, le détenu, arrivé au centre de détention de Toul en juillet 2013, a été récemment à nouveau condamné pour vols aggravés à quatre ans d'emprisonnement et serait libérable en 2017.
"C'est devenu la routine, s'est indigné David Daems, le porte-parole de FO Pénitentiaire, sur MYTF1News. C'est déjà la deuxième prise d'otage rien que pour 2014. Et il n'y a que la garde des Sceaux qui ne se rend pas compte de la gravité du problème. Nous sommes dégoûtés du manque de considération de madame Taubira à l'encontre des personnels pénitentiaires qui ne cessent de lui signaler les problèmes de manque de moyens et de sécurité dans nos prisons". 
D'une capacité d'accueil de 429 places, le centre de détention de Toul, en service depuis 1911, accueille des détenus d'un an et plus considérés comme présentant les perspectives de réinsertion les meilleures. Le 7 janvier, la directrice de la prison des Baumettes, à Marseille, avait été prise en otage par un détenu pour un problème de changement de cellule. L'affaire s'était elle-aussi résolue dans le calme.  
 

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