Cagnac-les-Mines. Le coup de sang de l'employé de Cap'Découverte

C’est ce que l’on appelle une affaire rondement menée. Elle est à mettre à l’actif des gendarmes de la brigade locale. Jeudi vers 8 h 15, le gérant du parc de loisirs de Cap’Découverte alerte les gendarmes pour leur signaler des dégradations dans l’auberge et la disparition de plusieurs bouteilles d’alcool et de matériel informatique. Des faits qui se sont produits la nuit précédente. Ils se rendent sur les lieux et constatent en effet que l’auberge a été saccagée : tables renversées, machine à café cassée, bouteilles vidées, bar dévasté, vaisselle brisée, mais aussi la disparition d’une vingtaine de bouteilles d’alcool et de 12 téléviseurs, deux écrans d’ordinateur, une chaîne hifi, un ordinateur portable et divers accessoires, une caisse enregistreuse, matériel qui se trouvait dans le bureau du gérant. Les gendarmes constatent également qu’il n’y a pas eu d’effraction sur les accès permettant d’accéder à l’auberge.
Un élément qui va très vite orienter leur enquête. «Nous avons décidé d’auditionner les quatre personnes qui avaient les dernières, la veille, quitté les lieux», explique un enquêteur. Le directeur et le gérant du parc de loisirs ainsi que deux employés sont questionnés. L’un de ces deux derniers, «qui avait eu une attitude étrange lors de son audition», est finalement placé en garde à vue. Il ne tardera pas à reconnaître les faits en expliquant aux gendarmes qu’il avait «pété les plombs», la veille après sa journée de travail.

Dans les bois de St-Martiane

L’employé serait en effet rentré normalement chez lui, aurait absorbé de l’alcool, tenté de voir son ancienne compagne à Carmaux, en vain, puis serait revenu sur son lieu de travail pour commettre les faits. Après ses aveux il a conduit les gendarmes dans le bois de Saint-Martiane, commune de Le Garric, où il avait caché sous des branches et des feuilles son butin en bordure de la route. L’homme inconnu des services de police a été laissé libre à l’issue de sa garde à vue. Il devra répondre d’actes de vols et dégradations devant le tribunal correctionnel d’Albi le 20 mars

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