Un homme entre la vie et la mort après une bagarre

Ils étaient en patrouille en ville haute à Laon, vers 4 h 15, quand des policiers de la brigade de nuit ont aperçu deux hommes allongés à côté d'une voiture, portières ouvertes. Sur place, ils découvrent les deux hommes inconscients, le visage en sang. Les secours sont immédiatement appelés sur place. Les victimes sont rue Kennedy. Le Smur est également prévenu. Si l'une des victimes reprend rapidement conscience, la deuxième reste inerte, au sol.
Transporté à l'hôpital de Laon dans un état critique, l'homme, âgé d'une trentaine d'années, a finalement été emmené au CHU de Reims. Son pronostic vital est engagé. La deuxième victime, également la trentaine, souffrirait de plusieurs traumatismes au visage et notamment d'une fracture du nez. Soigné à Laon, il serait ressorti de l'hôpital vendredi en fin de matinée.
À mains nues
Selon les premiers examens médicaux, il semblerait que les coups reçus par les deux trentenaires, Laonnois tous les deux, n'auraient pas été donnés avec une arme. Les blessures auraient été uniquement causées par des coups de poing et de pied. Les policiers de la brigade de sûreté urbaine (BSU) ont été chargés de l'enquête. La victime a été entendue, ainsi que des témoins. Les éléments recueillis ont permis d'identifier les deux auteurs présumés être à l'origine des coups.
Interpellé vers 11 heures au domicile de l'un des deux, à Laon, ils ont aussitôt été placés en garde à vue. Ce Laonnois est âgé de 21 ans. Avec lui, un jeune homme de 24 ans, domicilié dans les Hauts-de-Seine (92). Il semblerait que les quatre hommes ne se connaissaient pas. Les deux victimes avaient passé la soirée à l'Odyssée. On ignore pour l'heure, si les deux personnes en garde à vue avaient, elles aussi, passé la soirée dans cette discothèque mais il semblerait que rien ne se soit passé de marquant à l'intérieur de l'établissement. L'altercation se serait toutefois produite en plusieurs temps, sur fond d'alcool pour s'achever sur un parking situé le long de la rue Kennedy.
Vendredi soir, les deux auteurs présumés étaient toujours en garde à vue. Le parquet devrait dès aujourd'hui décider d'un éventuel placement en détention provisoire.

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