La mère d’une collégienne de 13 ans, mise en en examen samedi soir pour violences sur personne exerçant une autorité publique, pourrait déposer une nouvelle procédure contre l’enseignante. Jeudi dernier, un pugilat avait eu lieu dans une classe de quatrième de transition (Segpa) du collège Saint Exupéry de Perpignan (Pyrénées-Orientales).
La professeure estimait avoir été rouée de coups par la collégienne alors qu’elle l’admonestait pour avoir jeté la chaussure d’un élève par la fenêtre. Les deux protagonistes s’étaient alors retrouvées au sol, au corps à corps. «L’enseignante a porté les premiers coups, une gifle d’une grande violence. C’est elle qui l’a plaquée au sol au point que sa tête est venue heurter le carrelage. C’est ce que confirment certains élèves témoins de la scène» soutient Me Sarah Monastiri, l’avocate de la famille de la collégienne qui a passé 37 heures en garde à vue avant d’être mise en examen.
La famille avait déposé une première plainte pour violences et insultes qui pourrait être classée sans suite. «Si cela se confirme, nous déposerons une nouvelle plainte» poursuit l’avocate.
La direction de l’établissement soutient que c’est la jeune élève qui a porté les premiers coups. Cette semaine, les policiers de Perpignan devraient réentendre tous les spectateurs de l’empoignade scolaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/21/1735588-la-collegienne-riposte.html
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