Il était 17 h 25, au lieu-dit La-Gare. L’homme, qui vit seul, excédé par les intrusions répétées sur son terrain, a menacé deux personnes qu’il tenait pour les auteurs. Muni d’un fusil de chasse chargé, il a dirigé l’arme vers un Beaucourtois de 32 ans, le visant, sous la gorge, à bout touchant. La scène a eu lieu en présence d’un ami de la victime tétanisée, un habitant de Badevel, 34 ans.
Au même moment, un passant, témoin des faits, a décidé d’intervenir. Il s’est avancé pour désarmer l’enragé qui, en réponse, a hurlé à ses chiens, deux beaucerons, de l’attaquer. L’un des molosses s’est jeté sur l’homme, lui a déchiré ses vêtements avec ses crocs. Ce ne fut qu’une première phase de violences. Car le quadragénaire à peine maîtrisé, il a été à son tour roué de coups par le Beaucourtois mis en joue qui avait saisi un bâton. « La victime n’était pas en état de légitime défense. Elle a sans doute agi sous le choc ou l’émotion », précise la substitut du procureur Tiffany Gamain. Une dizaine de militaires, la Brigade de recherches (BR), le peloton de sécurité et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), des agents de la communauté de brigades (COB) d’Étupes, appelés par un habitant pour « tentative de meurtre » sont intervenus. Ils ont pris en charge le quadragénaire. Présentant une plaie à la tête, il a été hospitalisé.
Armes non déclarées
L’homme, sans profession, qui souffrirait d’alcoolisme, condamné, par le passé, pour des violences a été ensuite placé en garde à vue. Lors d’une perquisition à son domicile, plusieurs armes non déclarées ont été retrouvées : quatre fusils dont un 22 Long Rifle, des munitions, des armes blanches (coupe-coupe, poignard, couteau…). Au vu de la gravité des faits, l’habitant de Dasle a été présenté, hier, au parquet qui a demandé son placement en détention. Le débat devant le juge des libertés et de la détention (JLD) a eu lieu hier dans la soirée. L’homme pourrait être jugé mardi en comparution immédiate pour violences avec armes.Dans ses auditions, il a indiqué que son geste était dû à l’énervement. Ce qui n’explique pas le nombre d’armes découvertes à son domicile. Ses deux chiens ont été « saisis » administrativement. Ils ont été dirigés vers un chenil. Le Beaucourtois, également
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/10/04/un-fusil-a-bout-touchant-sous-la-gorge
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