Cette nuit du 27 avril 2013, ce jeune homme s’en souviendra toute sa vie. À 2 h du matin, il est réveillé en sursaut par des bruits, au premier étage. Ses parents sont en vacances en Turquie et rentrent le lendemain. Il est seul dans la maison familiale, à Pérouse.
« Je me suis levé. Il y avait deux individus dans l’escalier. Ils sont remontés aussitôt. » Le fils a été immédiatement agressé par « au moins quatre personnes ». Saucissonné, roué de coups sur l’ensemble du corps. Enfermé dans la salle de bains pendant que les voleurs retournaient la maison et faisaient main basse sur les bijoux, entre autres. Des blessures qui lui ont valu trente jours d’arrêt de travail et un traumatisme qui perdure six mois après les faits.
À la barre du tribunal correctionnel, mercredi, l’affaire a été évoquée pendant trois heures, au moment du déjeuner. Les débats ont peu porté sur les faits, sur la violence de l’agression et le rôle de chacun. Ils se sont focalisés sur la présence -ou non- des trois prévenus sur le lieu du cambriolage. Après avoir nié au début, Kévin Lorandi, 22 ans, reconnaît « avoir été entraîné par des copains ». « Ils m’ont dit qu’on allait voir des filles. En route, ils m’ont expliqué ce qu’ils comptaient faire. J’y étais, mais juste pour faire le guet. »......
http://www.estrepublicain.fr/justice/2013/10/30/agressivite-a-l-enonce-du-verdict
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire