Les faits se sont produits dans la nuit du 12 au 13 août, vers 2 heures du matin. Mais la prise d'otage, qui s'est produit à l'hôpital Nord de Marseille avait été passée sous silence.
"Un patient est sorti de sa chambre et a fait irruption dans les couloirs du service, un revolver à la main, raconte dans La Provence le Pr Pascal Thomas, qui est l'un des plus grands spécialistes français de la greffe pulmonaire. Il interdisait à quiconque d'entrer ou de sortir de l'unité, menaçant de buter le premier qui désobéirait ou qui donnerait l'alerte."
Le forcené avait été admis, quelques jours plus tôt, pour une blessure par balles infligée dans un bar de Saint-Antoine. Après son opération, il a été transféré au service de chirurgie thoracique. "Il était convaincu que ses agresseurs le cherchaient partout dans l'hôpital pour l'exécuter. Alors il s'est fait amener une arme par un ami à lui", explique le Pr Thomas.
Les forces de l'ordre sont rapidement intervenues et sont parvenues à appréhender l'individu. L'arme n'a elle pas été retrouvée. Quant au preneur d'otages, il est reparti libre et n'a été qu'exclu de l'hôpital. "Les soignants qui ont été victimes de l'agression n'ont pas porté plainte car ils ne voulaient pas donner leur identité par peur des représailles", assure l'AP-HM
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/04/97001-20130904FILWWW00611-maseille-un-hopital-tait-une-prise-d-otage.php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire