vendredi 6 septembre 2013

Cahors. Ils volaient dans les chantiers et maisons isolées

Hier, le tribunal correctionnel de Cahors a condamné quatre personnes impliquées dans une série de vols commis à Sauzet, Carnac-Rouffiac et Belmontet, en fin d’année dernière. Ces cambriolages avaient visé un bureau de tabac, des chantiers et des résidences secondaires.
Il s’agissait d’objets multimédias, d’appareils électroménagers mais aussi d’outils, d’alcool, de tabac. Le butin de la série de cambriolages, commis de septembre à décembre 2012, est éclectique. C’est un appel anonyme qui a permis aux enquêteurs d’arrêter un jeune homme, puis sa sœur et son beau-frère. Tous les trois ont à peine 20 ans. «Vous n’avez pas que des amis. Vous êtes très défavorablement connus des services de police mais il n’y a rien sur vos casiers judiciaires» a par ailleurs souligné la présidente. Seul l’un des deux a déjà été condamné pour une conduite sans permis.

«On n'avait pas de travail…»

Lors de son interpellation, le trio a «spontanément» reconnu les faits : la jeune fille tout juste majeure faisait le guet, pendant que les deux complices visitaient les maisons. Peu loquaces à la barre, les trois jeunes gens, qui n’ont pas souhaité prendre d’avocat, ont invoqué leur situation précaire au moment des faits. «À l’époque, on n’avait pas de travail. C’était le seul moyen qu’on avait trouvé», a confié l’un d’eux. Les deux jeunes hommes ont depuis décroché un emploi dans la même société ; la jeune fille est enceinte. À leur côté, comparaissait un homme de 45 ans accusé, lui, de recel qu’il a reconnu à demi-mot. Une des victimes était représentée par Me Belou, une autre était présente pour demander qu’on lui restitue son échelle estimée à 500 €. «Je ne me suis jamais plaint mais ça suffit, il y en a assez de tous ces vols répétés», a-t-elle tenu à déclarer. Le procureur de la République, Nicolas Septe, a demandé des peines de trois et deux mois avec sursis pour les deux jeunes hommes et un stage de citoyenneté pour la jeune femme et l’homme accusé de recel. Le tribunal a condamné les deux premiers à deux mois de prison avec sursis et à indemniser les victimes, et les deux autres à 300 € d’amende avec sursis.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/06/1703149-cahors-ils-volaient-dans-les-chantiers-et-maisons-isolees.html

Aucun commentaire: