Au bord de l’hypothermie
Âgé d’une trentaine d’années, il maintient à grand-peine sa tête à l’air libre, sur la pointe des pieds ; et surtout, il a peur. L’eau s’arrête un mètre vingt en contrebas du muret : impossible de le remonter. « Il répétait je ne sais pas nager, je ne sais pas nager, alors pendant que François est allé chercher une échelle, je suis restée à essayer de le rassurer. » Un autre voisin arrive, ainsi que le veilleur du château de Robersart, situé sur l’autre rive. Le compagnon d’Émilie Marquette appelle les pompiers. « On l’a aidé à remonter et on l’a assis : il grelottait. » Le couple frictionne le miraculé avec des serviettes-éponges, lui sert un café brûlant. « Les pompiers nous ont dit qu’il était temps qu’on intervienne, qu’il était proche de l’hypothermie. » Les secours conduisent à l’hôpital le malheureux promeneur, en réalité un sans domicile fixe. « Heureusement qu’il est jeune, il a pu crier suffisamment fort pour que je l’entende. » Et Claire Marquette de regarder différemment le beau paysage qui borde sa maison. « L’échelle la plus proche est à cinquante mètres, il était impossible de la voir avec le brouillard ; une telle chute, en plein hiver, aurait pu bien plus mal se terminer. »http://www.lavoixdunord.fr/region/bergues-violent-braquage-a-la-bijouterie-bollengier-ia17b47573n1503139
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