«Quand vous essayez de régler un problème et qu’on vous répond des insultes, c’est difficile. Quand vous donnez un rendez-vous et que vous tombez dans un véritable guet-apens, c’est encore moins supportable. Ça n’excuse rien mais quand même !» Me Simon-Grassa a mis sa passion au service de son client devant le tribunal correctionnel.
Dans le box, Mickaël regrette. Le 18 juillet, au cœur de la nuit quartier de la Faourette à Toulouse, il a ouvert le feu sur la voiture de la «victime». La vitre arrière a volé en éclats. Dans cette histoire vite réglée par la brigade criminelle de la sûreté, l’auteur du coup de fusil et la victime ont chacun rendez-vous avec la justice. L’homme pris pour cible s’expliquera en février pour «abus de confiance, recel de vol et escroquerie».
«Je lui ai échangé une voiture propre contre une Clio et un quad. Des véhicules qui étaient volés», explique Mickaël aux magistrats. Quand il s’est aperçu de l’arnaque, il a voulu récupérer sa BMW. Quelques échanges plus tard, cela s’est donc soldé par un coup de fusil. «Il n’a blessé personne. Jamais il n’a visé le conducteur», tempère Me Simon-Grassa. Une lecture de la «rencontre» contestée par Me Parra-Bruguière, avocat de la «victime». «Mon client a failli être mourir», dit-il. Le tribunal a condamné le tireur à neuf mois de prison mais sans mandat de dépôt. Il reste donc libre. En espérant qu’il n’en profite par pour reprendre ses pourparlers commerciaux…
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/02/1682877-le-differend-commercial-se-regle-a-coup-de-fusil.html
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