Une éclisse en partie déboulonnée a entraîné vendredi le déraillement partiel d'une locomotive sur un site du groupe nucléaire Areva en Haute-Vienne, le même jour que l'accident de Brétigny. La SNCF privilégie la piste du sabotage. Une enquête a été ouverte à Limoges, notamment pour "mise en danger de la vie d'autrui".
Le déraillement partiel de la locomotive,l'un des essieux a quitté la voie, a été provoqué par une traverse soulevée sur cette voie longue de deux kilomètres située au lieu-dit du Pradelet, à 30 km au nord de Limoges. Il n'a pas fait de blessés. Sur ce site, Areva entrepose notamment de l'uranium appauvri provenant de Pierrelatte, où se trouve une partie du complexe nucléaire de Tricastin. L'uranium appauvri y est transporté dans des conteneurs acheminés en train. Au moment du déraillement toutefois, aucun transport d'uranium n'était en cours.
Le déraillement a été revendiqué par mail le 13 juillet auprès du Populaire du Centre par "un militant antinucléaire", selon ce journal. Le courriel, précise le quotidien, est arrivé le jour de l'ouverture d'Urêka, un musée de la mine en partie financé par Areva. Le déraillement s'est produit le même jour que l'accident de train qui a tué six personnes à Brétigny-sur-Orges (Essonne) mais la SNCF avertit que tout rapprochement avec ce déraillement partiel probablement dû à un acte de malveillance serait "aventureux" même s'il s'agit d'éclisse dans les deux cas.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/17/97001-20130717FILWWW00488-haute-vienne-possible-sabotage-de-train.php
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