Une Montpelliéraine de 21 ans vendait sur le Bon coin et exigeait des règlements en liquide et par courrier. Les objets proposés n'étaient jamais envoyés. Vingt-six victimes sont d’ores et déjà recensées à travers toute la France.
Vingt-six victimes sont d’ores et déjà recensées à travers toute la France. Mais les limiers de la brigade financière de la sûreté départementale laissent entendre que cette liste est susceptible de s’allonger. Car la principale protagoniste de cette nouvelle affaire d’escroquerie via la toile sévissait depuis le mois de janvier 2012.
Téléphone, ordinateur portable, tablette tactile
Âgée de 21 ans, cette Montpelliéraine mettait sur le Bon coin, site dédié à la vente de produits d’occasion, des jeux vidéos, clés USB... Et exigeait de ses acheteurs qu’ils lui règlent en numéraire et envoient les sommes (de petits montants) par courrier. Sans, bien évidemment, jamais envoyer les objets proposés. Et lorsque certains lui envoyaient des chèques, elle falsifiait ces formules. Transformant, par exemple, un montant de 20 € en 650 €. Chèques qu’elle utilisait ensuite pour acheter, toujours sur internet, des appareils multimédias tels que des téléphone, ordinateur portable, tablette tactile.
Ventes imaginaires
Afin de se faire livrer ses achats et envoyer l’argent correspondant aux ventes imaginaires, elle se servait de noms d’emprunt. Et pour parachever le tout, elle apposait ces faux noms sur la boîte à lettres et un appartement inoccupé dans l’immeuble où elle-même habitait, boulevard de Strasbourg. Guettant la venue des livreurs, elle récupérait alors ses paquets et enveloppes auprès d’eux ou grâce à un passe lui permettant d’ouvrir les boîtes en question.
Comparution immédiate
Lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont également mis au jour une montre de marque. Un bijou récupéré, samedi dernier et toujours avec ce même passe, par son compagnon dans la boîte aux lettres d’un voisin, après avoir vu qu’un paquet s’y trouvait. Toujours au domicile occupé par le couple, les policiers ont également retrouvé la carte d’identité d’une voisine de la suspecte. Document que l’intéressée a expliqué avoir trouvé dans la rue, avant de l’utiliser pour ses achats frauduleux. Deux chéquiers que la jeune femme a soutenu avoir achetés pour 150 € et utilisés pour certains achats ont enfin été saisis. Les auteurs présumés doivent être déférés ce matin au parquet, avant leur probable jugement, dans la foulée, sous le régime de la comparution immédiate
http://www.midilibre.fr/2013/06/05/la-fausse-acheteuse-vraie-voleuse-frappait-sur-le-net,711297.php
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