1 400 kilos. Quand un plein fait 26 tonnes. Voilà ce qu’il restait dans les réservoirs de ce Boeing 737-800 de la compagnie à bas coûts irlandaise Ryanair lorsqu’il s’est présenté, lundi matin, à l’aéroport de Montpellier-Méditerranée. L’appareil (vol FR 7709/7783) assurait la liaison entre Malaga (Andalousie) et Marseille. Mais, à proximité de l’aéroport phocéen, il aurait tenté un premier atterrissage avant de remettre les gaz. Avant d'être mis en attente, sur un hippodrome (un ovale virtuel horizontal) car des agents du péril aviaire tentaient d’effaroucher des oiseaux ayant eu la bonne idée de venir se poser à proximité des deux pistes de la plateforme, dixit une source de la délégation régionale de l'Aviation civile.
A raison de 491 kg de carburant toutes les 10 mn...L’attente se prolongeant, l’équipage a finalement décidé de se dérouter sur Montpellier (un ou plusieurs aéroports de dégagement sont prévus lors de chaque plan de vol). Où le monocouloir s’est finalement posé sans problème. Bref, rien que de très banal.
Sauf que si le biréacteur avait, pour une raison X, raté son approche montpelliéraine, il lui aurait fallu remettre les gaz. Sachant que ce type d’appareil consomme (en croisière et par moteur) 491 kilos et quelques grammes de carburant toutes les dix minutes et que les phases de décollage et de montée augmentent notablement ladite consommation, cela serait devenu un tantinet délicat.
Pas de consigne
Chose certaine : il ne s’agit pas d’une erreur de l’équipage ou d’une obscure consigne que celui-ci aurait aveuglément suivi. L’été dernier, en effet, l’Irish Aviation Authority (l’équivalent de l’Aviation civile en Irlande) avait dédouané la compagnie accusée, à tort donc, d’avoir demandé à certains équipages d’embarquer le carburant minimum pour assurer certaines rotations, notamment à destination de l’Espagne.
http://www.midilibre.fr/2013/04/24/le-boeing-atterrit-presque-a-sec,684950.php
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