Pas de traces suspectes. Voilà ce qui a conduit, dans un premier temps, le médecin dépêché sur les lieux à délivrer le certificat de décès, sans soulever plus d’interrogations que cela. Mais, le profil familial demeure particulier. Et les enquêteurs s’interrogent.
Hier, en début d’après-midi, les secours sont appelés rue des Rochers à Hérimoncourt. Un homme de 46 ans a été retrouvé inerte sur son canapé. Trois mois après le décès de son frère... dans le même appartement.
En effet, décès naturel, consécutif à la consommation chronique d’alcool de cet homme sans emploi ? Voilà exactement la question que se posèrent à l’époque les gendarmes en ce qui concerne le frère de la victime, de cinq ans son cadet, retrouvé sans vie dans l’habitation qu’ils partageaient jusque-là.
À la différence près que fin janvier, le décédé, retrouvé sur son lit, portait de graves traces de mutilations. Une soirée imbibée ayant mal tourné ? L’autopsie avait alors révélé que le chien, un boxer, avait en partie dévoré son maître. Refermant, de fait, la piste criminelle.
Hier soir, les techniciens en investigation ont à nouveau investi cet appartement du 1er étage d’un petit immeuble du bout de la rue des Rochers. La soirée de vendredi fut manifestement, à entendre les voisins, plutôt agitée dans le logement. Mais rien de plus, hormis le contexte.
L’autopsie du quadragénaire, envisagée lundi, permettra d’orienter l’enquête.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/28/retrouve-mort-chez-lui-trois-mois-apres-son-frere
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