Selon LCI, deux des trois hommes arrêtés samedi et actuellement en garde à vue dans l'enquête sur l'assassinat en 2012 d'Antoine Sollacaro, ont été interpellés au domicile parisien de Me Garbarini.
Selon les
informations de LCI, les enquêteurs pensent détenir les hommes qui ont participé
à l'assassinat de l'avocat Antoine
Sollacaro, le 16 octobre 2012 à Ajaccio.
Ces individus ont été arrêtés samedi à Paris et en Corse et sont actuellement en garde à vue. Au total, trois personnes considérées comme des piliers de la bande dite "du petit bar", une équipe de truands qui, depuis des années livre une guerre sans merci aux amis d'Alain Orsini, l'ex-leader nationaliste reconverti dans les affaires et le sport. Cette guerre de vengeance et de partage de territoire a fait près d'une vingtaine de morts.
Deux arrestations chez Me Garbarini
Toujours selon les informations de LCI, parmi les suspects figure un homme condamné en juillet 2011 pour tentative d'assassinat sur Alain Orsini. Les enquêteurs pensent donc avoir face à eux les deux hommes qui étaient sur la moto le jour de l'assassinat de Me Sollacaro. Reste à déterminer qui en était le conducteur et qui était le passager ayant fait feu à cinq reprises sur l'avocat.
Autre information révélée par LCI : le lieu particulièrement étrange où ont été arrêtés deux des trois individus. C'était à Paris, dans le 16e arrondissement au domicile d'un avocat très célèbre en Corse, maître Pascal Garbarini. Ce dernier était parti retrouver sa famille sur l'île de Beauté peu de temps avant l'intervention des policiers. Les deux hommes s'étaient, semble-t-il, réfugiés avec femmes et enfants après la première série d'interpellations dans ce dossier en début de semaine. Maître Garbarini, avocat d'un des deux hommes est aussi une des grandes figures de la cause nationaliste. Il était notamment aux côtés de maître Antoine Sollacaro lors des procès Colonna.
Vendetta sur fond de trafic et d'affairisime
Les raisons de l'assassinat d'Antoine Sollacaro pourraient venir de vieilles rivalités autour de la SMS, la société méditerranéenne de sécurité fondée dans les années 2000 par des proches d'Alain Orsoni, l'actuel patron du football club d'Ajaccio. Cette affaire est depuis des années, la source de nombreux règlements de comptes sous des formes les plus diverses et a transformé les amis d'hier en ennemis. Une dizaine de personnes ont été tuées. Une sorte de vendetta sur fond de trafic et d'affairisme à laquelle est venue se greffer le grand banditisme... Et la fameuse équipe du "petit bar". D'ailleurs, depuis l'assassinat du bâtonnier Sollacaro d'autres sont morts sur l'île ou ont été victimes de tentative de meurtre pour les mêmes raisons.
La piste de la moto pourrait permettre aux enquêteurs de résoudre deux autres affaires où ce même type de véhicule a été utilisé. La première : le meurtre en novembre à Ajaccio de Jacques Nacer, président de la chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-Sud et autre proche d'Alain Orsoni. La seconde : la tentative de meurtre toujours à Ajaccio sur Charles Cervoni en septembre. Cervoni, encore un proche d'Alain Orsoni. Les heures de garde à vue (96 heures) dont disposent les enquêteurs vont être décisives, tout comme le coup porté à la bande du "petit bar".
Ces individus ont été arrêtés samedi à Paris et en Corse et sont actuellement en garde à vue. Au total, trois personnes considérées comme des piliers de la bande dite "du petit bar", une équipe de truands qui, depuis des années livre une guerre sans merci aux amis d'Alain Orsini, l'ex-leader nationaliste reconverti dans les affaires et le sport. Cette guerre de vengeance et de partage de territoire a fait près d'une vingtaine de morts.
Deux arrestations chez Me Garbarini
Toujours selon les informations de LCI, parmi les suspects figure un homme condamné en juillet 2011 pour tentative d'assassinat sur Alain Orsini. Les enquêteurs pensent donc avoir face à eux les deux hommes qui étaient sur la moto le jour de l'assassinat de Me Sollacaro. Reste à déterminer qui en était le conducteur et qui était le passager ayant fait feu à cinq reprises sur l'avocat.
Autre information révélée par LCI : le lieu particulièrement étrange où ont été arrêtés deux des trois individus. C'était à Paris, dans le 16e arrondissement au domicile d'un avocat très célèbre en Corse, maître Pascal Garbarini. Ce dernier était parti retrouver sa famille sur l'île de Beauté peu de temps avant l'intervention des policiers. Les deux hommes s'étaient, semble-t-il, réfugiés avec femmes et enfants après la première série d'interpellations dans ce dossier en début de semaine. Maître Garbarini, avocat d'un des deux hommes est aussi une des grandes figures de la cause nationaliste. Il était notamment aux côtés de maître Antoine Sollacaro lors des procès Colonna.
Vendetta sur fond de trafic et d'affairisime
Les raisons de l'assassinat d'Antoine Sollacaro pourraient venir de vieilles rivalités autour de la SMS, la société méditerranéenne de sécurité fondée dans les années 2000 par des proches d'Alain Orsoni, l'actuel patron du football club d'Ajaccio. Cette affaire est depuis des années, la source de nombreux règlements de comptes sous des formes les plus diverses et a transformé les amis d'hier en ennemis. Une dizaine de personnes ont été tuées. Une sorte de vendetta sur fond de trafic et d'affairisme à laquelle est venue se greffer le grand banditisme... Et la fameuse équipe du "petit bar". D'ailleurs, depuis l'assassinat du bâtonnier Sollacaro d'autres sont morts sur l'île ou ont été victimes de tentative de meurtre pour les mêmes raisons.
La piste de la moto pourrait permettre aux enquêteurs de résoudre deux autres affaires où ce même type de véhicule a été utilisé. La première : le meurtre en novembre à Ajaccio de Jacques Nacer, président de la chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-Sud et autre proche d'Alain Orsoni. La seconde : la tentative de meurtre toujours à Ajaccio sur Charles Cervoni en septembre. Cervoni, encore un proche d'Alain Orsoni. Les heures de garde à vue (96 heures) dont disposent les enquêteurs vont être décisives, tout comme le coup porté à la bande du "petit bar".
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