Prison ferme pour le chauffard de la rocade, à l'origine d'un carambolage

À l'origine d'un mini-carambolage sur le périphérique impliquant quatre voitures et provoquant la mort d'un chien, un Toulousain de 30 ans, Nordine Zitouni, a été lourdement condamné, hier, par le tribunal correctionnel. Ce père de famille a été déclaré coupable de blessures involontaires, délit de fuite, conduite en état d'ivresse, détention de produits stupéfiants et dénonciation mensongère. Il a écopé de trois ans de prison dont un an avec sursis et mise à l'épreuve durant deux ans. Le prévenu a rejoint la maison d'arrêt à l'issue de l'audience. Les faits remontent au matin du 23 décembre 2012. Vers 7 heures, sur le périph intérieur, à hauteur de la sortie la Faourette, une Mercedes percute plusieurs voitures blessant au visage un conducteur aussitôt hospitalisé. Un maître-chien assiste choqué à la mort de son animal. Une automobiliste qui rejoint son domicile après une nuit de travail à l'hôpital Purpan est elle aussi percutée et blessée. Le conducteur de la Mercedes et son passager prennent la fuite. Quelques heures après, le mis en cause se rend à la gendarmerie de Portet-sur-Garonne et fait une fausse déclaration de vol de sa Mercedes après avoir simulé un cambriolage chez lui. Des déclarations qui ne résistent pas longtemps aux constatations des gendarmes. De leur côté, les policiers retrouvent la trace du conducteur de la Mercedes, Nordine Zitouni. Mercredi, les enquêteurs l'interpellent. Ils saisissent chez lui 195 grammes de résine de cannabis. Hier à l'audience, le prévenu, déjà condamné entre 2003 et 2008, reconnaît les faits. «J'ai passé une partie de la nuit en discothèque, j'ai bu deux verres du whisky à partir de quatre heures avant de prendre le volant. Je n'aurai pas dû prendre la route, je regrette. Je n'ai pas fait exprès de percuter les voitures. Après, j'ai paniqué.» S'excusant dans son box, le prévenu, employé dans le bâtiment, reste discret sur la drogue retrouvée chez lui. «C'est pour ma consommation personnelle.» Son avocat, Me Alfort, insiste sur la réinsertion réussie de son client. «Depuis quatre ans, il ne fait plus fait parler de lui et son employeur est satisfait de son travail.» Le procureur requiert 1 an de prison avec maintien en détention. Le tribunal va plus loin. Comme un signal fort envoyé aux délinquants routiers

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