«Plus que la neige, c'est le vent qui était impressionnant. Des rafales violentes qui rendaient la visibilité presque nulle», prévient un gendarme. Peu de visibilité, la nuit et des congères qui poussées par le vent créaient des barrières naturelles vite infranchissables au milieu de la chaussée. Pour la vingtaine de véhicules qui essayait de rejoindre le plateau de Superbagnères samedi soir, la montée a viré au film catastrophe.
«Les véhicules se sont retrouvés bloqués à environ 1,5 km du plateau», indique un officier de la gendarmerie. La faute surtout à une météo compliquée mais également à des équipements insuffisants. Certains ont cassé leurs chaînes, ne pouvant plus bouger. «D'autres ont essayé de monter sans rien. Ce n'était pas possible», prévient un gendarme.
Vingt enfants évacués
Quand la situation de détresse a été connue vers 18h30 samedi, les secours sont intervenus depuis Luchon mais également depuis le plateau. Et c'est une dameuse de la station qui a joué les transports de vacanciers en détresse. Comme dans les bateaux, les femmes et vingt enfants ont été les premiers à être évacués. Les derniers adultes ont été amenés vers le plateau par les véhicules quatre roues motrices des pompiers. «A 22 h 30, tout était réglé», soulignent les secours.On image que les longues minutes d'attente dans le vent et la neige n'ont pas dû être simples à vivre mais au final, aucun problème de santé à signaler. Une ambulance des pompiers a passé la nuit en altitude au cas ou une évacuation aurait été nécessaire. «Tout le monde a bien dormi, soit dans les locations, soit au Grand Hôtel», explique un témoin.
Et hier, il a fallu dégager les voitures prises par la neige. La route d'accès à la station est restée bloquée jusqu'en milieu d'après-midi depuis la vallée des Lys. L'accès est de nouveau possible depuis hier 16h30. «Mais avec des équipements. Les chaînes sont obligatoires», prévient un gendarme. Côté ski, «c'est le bonheur» avec beaucoup de neige … fraîche.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/04/1551948-bloques-par-la-tempete.html
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