dimanche 3 février 2013

Gironde : un bijoutier agressé par trois hommes armés

Henri Trobat porte sur le visage les traces de l'agression dont il a été victime jeudi soir à Sainte-Foy-la-Grande. Il a tenté de s'opposer, « un peu », dit-il. Il a reçu des coups de poing au visage et l'un des malfaiteurs s'est mis à crier : « Tue-le !, tue-le ! » C'est la seconde fois en dix-sept ans que le bijoutier de l'avenue de la République est victime d'un cambriolage et de violences physiques.
Le scénario est pratiquement le même qu'en 2009. Jeudi soir, à l'heure de la fermeture de sa boutique, Jad'Or, un peu avant 19 heures, trois individus encagoulés et apparemment armés d'un fusil de chasse, lui sautent dessus au moment où il ouvre la porte arrière de son magasin qui donne sur la ruette Notre-Dame. Ils le repoussent violemment à l'intérieur, le frappent, puis le contraignent à ouvrir le coffre-fort avant de lui ligoter les poignets. Ensuite, les trois individus s'enfuient avec leur butin, pour l'essentiel de l'or. Le bijoutier ressort alors de la bijouterie et demande à un passant d'alerter les gendarmes.

Violente attaque en 2009
Il y a quatre ans, le soir du 7 janvier 2009, deux hommes cette fois-ci, également armés et le visage revêtu d'une cagoule, s'étaient violemment attaqués au couple de bijoutiers. Henri Trobat se souvient encore de la décharge électrique du Taser qu'un des malfaiteurs lui avait administrée. Avec son épouse, ils avaient été ligotés.
Ce cambriolage faisait suite à une série de vols à main armée entre novembre et décembre 2008, notamment au tabac presse Le Marigny. L'exaspération des commerçants avait accéléré l'installation par la ville de Sainte-Foy de huit caméras de vidéosurveillance sur les deux artères commerçantes de la bastide, l'avenue de la République et la rue Victor-Hugo. « Je me sentais protégé », raconte aujourd'hui Henri Trobat. Sauf à dire qu'aucune caméra ne couvre la porte arrière de sa bijouterie à proximité de l'église Notre-Dame. Ses agresseurs le savaient-ils ? Avaient-ils repéré les lieux ?
L'enquête a été confiée aux gendarmes de la compagnie de Libourne dont la brigade de recherches, ceux de la cellule d'investigation et à la section recherche de Bordeaux. Elle s'annonce difficile vue la situation de Sainte-Foy-la-Grande au carrefour de trois départements. Ils ont recueilli les témoignages et visionné les images vidéo.
http://www.sudouest.fr/2013/02/02/agresse-par-trois-hommes-armes-954734-3600.php

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