jeudi 14 février 2013

Décès brutal d’un jeune homme à Metz

Un jeune Congolais est décédé brutalement, hier matin, au centre départemental de l’enfance (CDE) à Metz. L’adolescent de 17 ans s’était plaint, lundi matin, de douleurs laissant penser à un symptôme grippal. Il évoquait des difficultés respiratoires, des douleurs thoraciques et une fièvre avoisinant les 39,5 degrés.
« Il avait de la fièvre depuis deux jours comme beaucoup de gens en ce moment. Il était suivi par le médecin et les infirmières du service sans qu’il y ait la moindre inquiétude particulière », souligne Denis Poisson, le directeur du CDE de Metz.
Hier matin, vers 7h30, alors que le jeune était levé depuis une vingtaine de minutes, il se serait plaint de maux de têtes. « Tout à coup, il s’est affaissé et respirait difficilement, poursuit René Poisson. Les autres jeunes qui étaient dans la pièce avec lui ont immédiatement prévenu l’éducatrice. Celle-ci a bien tenté de lui prodiguer les gestes de premier secours mais Christian était déjà inconscient. »

Autopsie

À l’arrivée des sapeurs-pompiers et du Samu, le jeune homme, hébergé depuis septembre au CDE, était déjà décédé. « Les secours ont tout tenté pour le ranimer. Ils ont pratiqué des massages cardiaques et posé des perfusions pendant une heure mais il n’y a rien eu à faire », déplore René Poisson.
Dans la matinée, les policiers se sont rendus sur place pour procéder aux constatations d’usage en vue de l’enquête qui a été confiée à la sûreté départementale. La piste criminelle est écartée, d’autant qu’aucune trace de violence n’a été retrouvée sur le corps de la victime. En fin de matinée, la dépouille a été transportée à l’institut médico-légal de Nancy. L’autopsie devrait être pratiquée dans l’après-midi.
Hier, la nouvelle a semé un vif émoi au CDE. « C’était un jeune sans problème. Aucun signe particulier de pathologie n’avait été remarqué, poursuit le directeur. Pour le moment, nous attendons les résultats de l’autopsie pour comprendre les raisons de ce décès soudain. Elle révélera, peut-être, une fragilité particulière. Au centre, tout le monde est choqué. Personne ne s’attendait à une issue aussi dramatique. »
Dès ce matin, des cellules psychologiques vont être mises en place tant pour les jeunes du CDE que pour les agents. « Il faudra permettre aux gens de mettre des mots sur les choses. Tout le monde doit faire son travail de deuil », conclut le directeur.
Une affaire qui n’est pas sans rappeler le décès brutal d’un jeune de Saint-Nicolas-de-Port (54) début février.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/02/14/deces-brutal-d-un-jeune-homme-a-metz

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