jeudi 3 janvier 2013

Un barman tabassé et volé le soir du réveillon

Réveillon du 31 décembre gâché pour Joe, le serveur du bar-PMU de la Terrasse, avenue de Muret, à Toulouse. Deux individus lui ont arraché la recette du bar, soit près de 10 000€, après l'avoir tabassé.
Il se plie de douleurs quand il s'assoit. Jean-Jacques, dit «Joe», garde de lourdes séquelles du vol avec violence dont il a été victime le soir du 31 décembre, avenue de Muret, à Toulouse (notre édition d'hier). «Pour moi, c'était prémédité…», dit ce barman de 40 ans, employé au bar-PMU de la Terrasse, avenue de Muret. En quittant l'établissement, peu après 22 heures, il a reçu un gros coup dans le ventre, côté droit. Ses agresseurs lui ont arraché la recette du bar, soit, selon lui, près de 10 000€. La police a ouvert une enquête. Il raconte.
Que s'est-il passé ce 31 décembre ?
On avait organisé un apéro de fin d'année dans le bar. Il y avait des habitués, tout se passait bien. Vers 22 heures, j'ai tiré la grille, tout le monde était parti pour prolonger la soirée ailleurs. J'ai nettoyé et éteint les lumières. J'ai quitté le bar vers 22h10 avec la recette du PMU et des quatre derniers jours pour ne pas la laisser dans l'établissement.
Et ensuite…
En remontant l'avenue de Muret pour aller jusqu'à chez moi, à pied, je croise deux scooters. Les deux individus garent leur engin. Je pensais qu'ils se rendaient dans un immeuble. L'un d'eux a fait un geste pour détacher son casque. Puis il m'a violemment agrippé au cou pour me plaquer contre le mur. J'ai reçu un grand coup dans le ventre. J'étais sonné. Ils m'ont arraché la sacoche que je dissimulais sous ma veste. Il y avait près de 10 000 €. Ils ont dû arracher la lanière avec une lame. Je ne me souviens pas très bien. J'ai appelé la police à 22h20.
Comment s'est passée la suite de la soirée ?
Les policiers m'ont emmené au commissariat. J'ai déposé plainte. Je suis rentré chez moi à pied. Je n'ai pas pu me rendre encore à la médecine légale. Quand j'ai croisé ces deux individus sur leur scooter j'étais loin d'imaginer qu'ils allaient me frapper.
Vous pensez que c'est prémédité ?
Oui car il fallait qu'ils sachent que je cachais la sacoche sous ma veste. Je pensais fêter la Saint-Sylvestre en ville ou dans une bodega pour finir la nuit. Fin novembre, mon patron s'est fait braquer en sortant de l'établissement. Ça commence à faire beaucoup.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/03/1527978-un-barman-tabasse-et-vole-le-soir-du-reveillon.html

Aucun commentaire: