Peu après 9h30, les sapeurs pompiers d'Avignon sont alertés par une infirmière qui trouve porte close au domicile de son patient et ce, malgré plusieurs appels téléphoniques. Son inquiétude était légitime et pour cause. L'homme de 79 ans a la santé plutôt fragile et se trouve en état de détresse.
Des fusils de chasse chez lui
Quelques jours auparavant, il aurait menacé de mort son entourage indiquant qu'il mettrait aussi fin à ses jours. La veille au soir, l'infirmière, qui avait senti chez son patient un comportement inhabituel, s'était fait virer du domicile. De quoi donc penser au pire... D'autant que le papy, passionné de chasse, a, en sa possession neuf fusils.
En milieu de matinée, alors qu'ils débutent leur opération de secours, les sapeurs pompiers n'ont pas connaissance de tous ces éléments qui leur parviendront au fur et à mesure. Notamment grâce à la présence de la fille de l'habitant.
L'homme, lui, ne répond toujours pas. Dès lors, ils décident de se faire assister par les gendarmes. Pour eux, aucune situation n'est à écarter, pas même celle d'une personne retranchée qui pourrait être armée. "Dès qu'il y a une menace, un risque d'arme à feu, nous ne mettons pas notre personnel en danger" indique le capitaine Nicolas Guichard
La compagnie d'Avignon détache sur place les militaires du Psig et de la brigade du Pontet, soit environ 25 personnes. "Tout au long de leur progression dans la maison, les gendarmes étaient, simultanément, en contact téléphonique avec un officier du GIGN spécialisé et un négociateur régional avait pris la route. Tous les risques doivent être pris en compte et l'homme ne répondait pas à nos appels" détaille le commandant Canivet de la compagnie d'Avignon.
Finalement, les gendarmes ont réveillé le papy. Il a alors été pris en compte par les pompiers. Les armes ont été saisies.
http://www.laprovence.com/article/actualites/vaucluse-on-le-croyait-retranche-le-papy-dormait
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