mercredi 1 août 2012

Libourne : les agresseurs du commerçant écroués

Deux jours après les faits, trois des quatre agresseurs du commerçant de la boutique Cycles Campaners à Libourne ont été condamnés à douze mois de prison dont trois ferme et avec mise à l'épreuve, hier, à l'issue de l'audience devant le tribunal correctionnel de Libourne dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate. Le trio a été conduit à la maison d'arrêt de Gradignan. Le quatrième comparse, mineur de 17 ans, originaire de Trappes, en région parisienne, sera convoqué très vite devant un juge des enfants. Les trois agresseurs habitant Libourne qui ont comparu devant le tribunal sont âgés de 21 à 23 ans.
Samedi, vers 15 h 15, les agresseurs ont pénétré dans la boutique de Stéphane Germain, avenue de l'Epinette. Parmi eux, une jeune femme a soudain aspergé le gérant du magasin de gaz lacrymogène. Celui-ci a d'abord tenté de poursuivre la jeune femme mais a dû s'arrêter pour se rincer les yeux. C'est précisément à ce moment que l'un d'entre eux s'est emparé d'un vélo tout terrain dont la valeur est estimée à 2 000 euros et a pris la fuite sur le deux-roues. Les trois autres se sont enfuis à bord d'une voiture garée tout près. « Tout est allé très vite car ils étaient venus repérer le vélo trois quarts d'heure avant », précise le commerçant, seul dans le magasin au moment des faits. Les jeunes, connus des services de police, ont été interpellés dès le lendemain matin par les gendarmes de la compagnie de Libourne.

Un dispositif exceptionnel
L'enquête a été rapidement menée grâce à une précieuse collaboration entre la police municipale et la gendarmerie. Un portrait-robot avait été dressé grâce aux détails fournis par la victime. La police municipale a ainsi pu reconnaître trois jeunes résidant à Libourne et connus de leurs services.
Les gendarmes de la brigade de Libourne et de la brigade des recherches ainsi que le Peloton de surveillance et d'intervention (Psig) ont mené les investigations qui leur ont permis de confondre les auteurs présumés de l'agression. Dimanche matin, la bombe lacrymogène ainsi que quelques pièces du vélo ont été retrouvées au domicile de trois des suspects qui ont été interpellés. Le quatrième l'a été un peu plus tard. Tous ont été placés en garde à vue avant d'être déférés au parquet.
Le VTT, vendu pour 100 euros en pièces détachées à une personne de Fronsac, a été récupéré et restitué au commerçant.

http://www.sudouest.fr/2012/07/31/les-agresseurs-du-commercant-ecroues-783144-2966.php

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