jeudi 23 août 2012

Le parrain français de la fausse monnaie arrêté à Toulouse

Un homme de 60 ans considéré comme le «parrain» de la fausse monnaie en France, a été, arrêté mardi à Toulouse, par la police judiciaire. Il ferait partie du premier cercle du grand atelier clandestin démantelé en juin, en région parisienne.
Deux mois après le démantèlement du plus grand atelier en France de fabrication de fausse monnaie, en Seine-et-Marne, l'enquête sur cette filière de trafiquants rebondit à Toulouse.
Mardi, un homme de 60 ans, considéré comme l'une des figures présumées de cette filière européenne de fabricants et de revendeurs de faux billets, en France et dans les zones frontalières, a été arrêté par les hommes de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) du service régional de police judiciaire de Toulouse.
Alors qu'il déjeunait dans un restaurant du marché Victor-Hugo, cet homme, originaire de la communauté des gens du voyage, a été interpellé en douceur au milieu du repas. Un juge parisien, en charge de cette affaire, a délivré un mandat de dépôt à son encontre.
Le suspect a été écroué à la maison d'arrêt de Seysses avant son transfèrement vers Paris.
Déjà condamné à de multiples reprises pour détention de faux billets, ce sexagénaire a été arrêté, une première fois, en juin 2012 après la découverte près de Chelles (77) de la plus importante officine clandestine de fausse monnaie jamais mise au jour.

Membre du premier cercle

Mis en examen pour «association de malfaiteurs et contrefaçon de fausse monnaie», il avait été laissé libre et placé sous contrôle judiciaire. Une parenthèse de courte durée.
Car l'enquête dirigée par la juridiction interrégionale spécialisée de Paris (Jirs) permet aujourd'hui de préciser son rôle et son implication dans cette vaste filière composée de fabricants et de revendeurs. C'est à Toulouse, ville où il a gardé quelques connaissances, que les enquêteurs finissent par le localiser. Avisée de sa présence, la BRI l'a cueilli sans difficulté, en lien avec les enquêteurs de l'office central pour la répression de la fausse monnaie (OCRFM) en charge de cette affaire.
Décrit comme faisant partie du premier cercle de fabricants de fausse monnaie, le suspect aurait été en cheville avec différents petits revendeurs de «biftons», lesquels écoulaient à d'autres petites mains.

Chaîne graphique

Une dizaine d'entre eux avait été interpellée en juin dont le faussaire en chef, un imprimeur de 50 ans. Selon l'enquête de l'OCRFM, l'officine démantelée tournait à plein régime. Depuis 2007, 350 000 coupures de 10, 20, 50 et 100 €, pour une valeur de 9 millions d'euros sont sorties de cet atelier clandestin basé non loin de Chelles.
Pêle-mêle, une chaîne graphique composée de quinze ordinateurs et imprimantes ultra-sophistiquées, des dizaines de litres d'encre de différentes couleurs et une machine offset avaient été découvertes dans un local discret de 40 mètres carrés au cœur d'une zone industrielle occupée par les gens du voyage.
Cette cache était considérée comme la deuxième plus importante d'Europe. Environ 90 % du stock imprimé aurait été écoulé en France, le reste aux frontières de l'Hexagone.
Le sexagénaire arrêté à Toulouse aurait joué les premiers rôles.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/23/1424057-le-parrain-francais-de-la-fausse-monnaie-arrete-a-toulouse.html

1 commentaire:

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