samedi 28 juillet 2012

L'impatience d'une victime après une agression

«Je ne comprends pas pourquoi les enquêteurs ne vont pas plus vite. J'ai déjà déposé plainte deux fois. Ils attendent quoi pour réagir ?» Mounia, 23 ans, est en colère. Lundi dernier, dans la soirée, cinq individus ont débarqué chez elle, rue de la Colombette, à Toulouse. «Ils ont défoncé la porte de mon appartement et ils ont tout cassé à l'intérieur», raconte la jeune femme. Elle prend des coups, son compagnon également. Tous les deux finissent aux urgences de l'hôpital Purpan puis passent par le commissariat central déposer plainte.
«En juin, déjà, nous avons eu un problème avec un des agresseurs. Il nous a attirés dans un traquenard à Arnaud-Bernard. J'avais déposé plainte. Je croyais que c'était fini. Visiblement pas pour lui !» Selon la victime, au départ une histoire «entre filles», des mots «déplacés» expliquent ces incidents à répétition. «Là, c'est allé trop loin. Je ne peux pas accepter que mon appartement soit dévasté. Ils ont tout cassé, même le lavabo ! En fait, il ne supporte pas que je dépose plainte, que j'aille trouver la police.»
Depuis, Mounia ne le cache pas, elle «n'est pas tranquille». Elle a reçu des appels anonymes. «Je suis sûr que ce sont eux !» Au commissariat, on confirme la plainte. «Une enquête est en cours», précise la police toulousaine. Une enquête parmi d'autres, beaucoup d'autres.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/28/1408817-l-impatience-d-une-victime-apres-une-agression.html

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