Ni l'œuvre d'un membre de la mafia, ni un acte terroriste. Mais manifestement une dangereuse manœuvre d'intimidation émanant d'un intermédiaire immobilier s'estimant spolié !
Ce dernier, un Beausoleillois de 53 ans arrêté mercredi matin sera déféré au parquet de Nice ce matin à l'issue de 48 heures de garde à vue dans les locaux de la PJ de Nice.
Le mystère entourant la découverte le 9 juillet d'un engin explosif artisanal déposé dans une villa en cours de rénovation sur la route de La Turbie à Roquebrune-Cap-Martin est levé. La PJ a identifié et interpellé l'auteur présumé de ces faits.
Les enquêteurs de la brigade criminelle sont parvenus à remonter jusqu'à ce suspect en procédant aux auditions des ouvriers, mais aussi en interrogeant le propriétaire de cette villa, un Italien possédant une clinique à Turin. Les investigations techniques et scientifiques ont corroboré les suspicions des policiers.
Il reconnaît les faits
En garde à vue, cet auto-entrepreneur travaillant au profit d'agents immobiliers a reconnu les faits indique son avocate Me Élizabeth Roustan en expliquant «qu'il avait finalement renoncé à allumer la mèche ».
Son client aurait agi pour faire valoir ses droits, s'estimant spolié d'une commission sur la vente du terrain sur lequel a été posé l'engin explosif.
Constitué d'un mélange de carburant, d'engrais, de produits de chantier et agrémenté de billes d'acier, l'engin était équipé d'un système de mise à feu avec une mèche et était actif. Le suspect est allé le déposer nuitamment en scooter, mais l'a mis par erreur à côté de la baraque de chantier.
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