Hier matin, un pavillon a été presque entièrement détruit par un incendie à Soissons. Il pourrait avoir été cambriolé juste avant.
LE feu a, jeudi, ravagé un pavillon situé avenue de Laon à Soissons, un incendie qui pourrait, selon les premières constatations, s'être déclaré après un cambriolage.
C'est peu après 6 h 30 que les sapeurs-pompiers soissonnais, rapidement rejoints par des renforts venus de Vailly-sur-Aisne, sont intervenus sur place. Quand ils sont arrivés, le feu était déjà très violent et la toiture située sur le pignon gauche de la maison s'est, très vite, entièrement embrasée.
Malgré les importants moyens déployés par les sapeurs-pompiers, avec à leur tête l'adjudant-chef Thierry Eloy, chef de groupe, l'incendie a occasionné de très importants dégâts, tant par le feu lui-même que par les fumées, qui ont envahi toute l'habitation, et les eaux d'extinction.
Les propriétaires Franky et Nicole Willocq, dont les enfants ne vivent plus sous leur toit, avaient déjà commencé leur journée de travail à leur boulangerie « Le Fournil » à Liesse-Notre-Dame.
« Ce sont des voisins qui m'ont prévenue. Nous n'avons plus rien ! » confie Nicole Willocq, dont l'abattement était teinté de colère en découvrant que la maison - où les époux vivent depuis 8 ans - avait été visitée.
« Tout a été retourné, les placards fouillés » témoigne la Soissonnaise, totalement abasourdie par les faits.
Déjà cambriolé en novembre
Premiers sur les lieux, les policiers ont constaté qu'un volet situé à l'arrière avait été forcé. A l'intérieur du pavillon ont aussi été relevées de multiples traces de désordre. Le feu a-t-il été allumé volontairement pour faire disparaître des indices, ou faire diversion ? A-t-il pris accidentellement après leur passage ? S'agit-il d'une tentative de vol par effraction qui a mal tourné ?
L'enquête s'annonce difficile pour les policiers soissonnais, dont le service de police technique et scientifique était également à pied d'œuvre dès le début de matinée. « Ce vendredi, à la demande du parquet, un ingénieur en chef du service régional d'identité judiciaire, venu de Lille, sera sur place pour déterminer l'origine de l'incendie » explique par ailleurs la commissaire Audrey Roux.
Pour Franky et Nicole Willocq, le sort semble en tout cas s'acharner. En novembre dernier, le couple avait déjà été la cible d'un cambriolage nocturne dans sa boulangerie de Liesse. Les auteurs avaient été mis en fuite lorsque le boulanger avait allumé la lumière mais ils avaient cependant réussi à mettre la main sur la caisse du commerce.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-feu-apres-le-cambriolage
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