dimanche 4 mars 2012

Le patron d'un bar-tabac aspergé de bombe lacrymogène et blessé

Les malfrats se passeraient-ils le mot ? Les attaques contre le bar-tabac de la commune de Viffort, dans le canton de Condé-en-Brie, se succèdent au fil des mois. Jeudi soir, des voleurs s'en sont de nouveau pris à ce commerce sud-axonais.
Vers 21 h 30, deux hommes sont entrés dans le bar-tabac-PMU, qui fait aussi office d'épicerie. Les individus avaient le visage masqué, mais ne portaient pas d'armes à feu. Néanmoins, l'un d'eux tenait une bombe lacrymogène. Et il n'a pas hésité à s'en servir.
Au moment de leur arrivée, le gérant se trouvait seul dans les locaux, et ne devait pas tarder à fermer boutique. Les braqueurs l'ont aspergé sans vergogne de liquide. Le sexagénaire a aussitôt été aveuglé, et les hommes en ont profité pour le frapper. Dans l'altercation, le gérant a été blessé au poignet.

Mis en fuite

Les malfrats ont ensuite vidé le tiroir-caisse et collecté un maigre butin. Ils ont ensuite été mis en fuite par un groupe de cinq ou six garçons.
Ces adolescents et jeunes majeurs de la commune, se trouvaient sur la place du village au moment du vol à main armée. C'est en remarquant l'agitation dans le commerce, qu'ils ont commencé à s'approcher. En les voyant, les braqueurs ont pris peur et se sont donc enfuis à pied dans le village. Sont-ils allés retrouver leur véhicule garé un peu plus loin ?
L'alerte a été donnée immédiatement. Les gendarmes de la compagnie de Château-Thierry se sont déployés le plus rapidement possible sur les axes routiers du secteur. Ce dispositif n'a malheureusement pas permis de mettre la main sur les auteurs de l'attaque. Une enquête a été ouverte afin de les identifier. Elle a été confiée à la communauté de brigade de Château-Thierry-Condé-en-Brie.
Ce n'est donc pas la première fois que le bar-tabac est la cible de voleurs. Dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 août 2010, vers 5 heures du matin, l'établissement avait été cambriolé. Les auteurs du méfait avaient dérobé une importante quantité de cigarettes. Précédemment, c'était en février 2009. Là, l'histoire aurait pu très mal tourner. Il était 23 heures quand trois individus encagoulés et armés ont fait irruption dans la salle. Le gérant a tenté de s'opposer, et avait pris un pot de café sur la tête. Résultat : un visage tuméfié et 36 points de suture.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-patron-dun-bar-tabac-asperge-de-bombe-lacrymogene-et-blesse

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