Les policiers de Saint-Quentin ont démantelé un trafic de drogue sur le secteur de la gendarmerie. Le point de chute : un snack sur l'ex-N29.
TOUT part d'un banal contrôle routier sur réquisitions du procureur de la République de Saint-Quentin.
On est le dimanche 26 février, il est un peu plus de 20 heures, place Dufour-Denelle, dans le quartier Saint-Martin, lorsque les policiers de la brigade anticriminalité du commissariat de Saint-Quentin arrêtent une voiture avec à son bord un couple. Elle a 38 ans, lui en a 25 ans et il essaye de pousser quelque chose avec son pied sous son siège. Il s'agit d'une plaquette de résine de cannabis (50 grammes environ.)
Drogue et liquidités importantes
Le couple est arrêté, ramené au commissariat et placé en garde à vue. Interrogé sur la provenance de ces stupéfiants, le jeune homme explique qu'il a acheté la barrette juste avant de se faire arrêter, auprès du gérant d'un petit snack, à côté de Saint-Quentin, Au Classico d'Homblières.
Lorsque les policiers débarquent en nombre dans ce petit restaurant fast-food bordant l'ex N 29, seulement quarante minutes se sont écoulées depuis le contrôle routier.
Le gérant de l'établissement, âgé de 31 ans, est invité à vider ses poches. Sur lui, il a 1 050 euros en liquide dont il ne peut justifier l'origine. Il ne s'agit pas de la recette du commerce. Cette somme d'argent n'a rien avoir non plus avec la caisse.
Il y a aussi un employé, âgé de 26 ans, qui est invité à montrer également le contenu de ses poches. Sur lui, 125 euros dont il n'explique pas non plus la provenance ainsi que 18 grammes de cannabis.
Dans le commerce, les policiers ne découvrent rien d'illicite. Au domicile de l'employé non plus mais à celui du gérant du snack, les policiers mettent la main sur une petite quantité de cannabis, ce qui permet de l'impliquer formellement dans le trafic de drogue.
Au cours de la journée de lundi, la jeune femme a été relâchée, le parquet n'a décidé d'aucune poursuite à son encontre. Son compagnon, consommateur de cannabis, a été remis en liberté pour poursuite d'enquête. Le gérant et son employé, ont quant à eux, vu leur garde à vue prolongée. Mardi, en fin de matinée, ils sont ressortis libre du commissariat. Avec en poche, une convocation prochaine au palais de justice de Saint-Quentin pour infractions à la législation sur les stupéfiants
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/au-classico-on-vendait-des-hamburgers-et-du-cannabis
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