Avec ses bonnes manières et son visage angélique, on peine à croire qu'il est peut-être un escroc très habile. D'autant qu'il nie en bloc les faits qui lui sont reprochés.
Nous sommes le 10 novembre. Deux hommes se présentent chez une dame âgée de 80 ans, à Saint-André. Ils lui expliquent qu'elle a été victime d'un cambriolage, qu'ils sont policiers et qu'ils ont besoin de savoir où elle cache ses objets de valeur. La bonne dame s'exécute, les fait entrer chez elle, confiante.
Mais plus tard, elle se rend compte qu'il lui manque ses deux cartes bleues. « Elle vous a reconnu formellement au commissariat, rappelle le président Lemaire au prévenu. Comme étant celui qui a expliqué être policier. Mais vous continuez à nier ? » Affirmatif.
Nous sommes le 10 novembre. Deux hommes se présentent chez une dame âgée de 80 ans, à Saint-André. Ils lui expliquent qu'elle a été victime d'un cambriolage, qu'ils sont policiers et qu'ils ont besoin de savoir où elle cache ses objets de valeur. La bonne dame s'exécute, les fait entrer chez elle, confiante.
Mais plus tard, elle se rend compte qu'il lui manque ses deux cartes bleues. « Elle vous a reconnu formellement au commissariat, rappelle le président Lemaire au prévenu. Comme étant celui qui a expliqué être policier. Mais vous continuez à nier ? » Affirmatif.
Les cavistes le reconnaissent, il continue à nier
Lesdites cartes ont ensuite été utilisées chez des cavistes « pour acheter du vin de très bonne qualité et pour un montant assez élevé ».
Là encore, les commerçants, chez qui les cartes ont été utilisées entre le 10 et le 16 novembre, ont reconnu le prévenu au commissariat. Rien n'y fait, il continue de nier. Et de ne pas reconnaître non plus des faits plus anciens, pour lesquels il comparaissait également hier. Un cambriolage, le 3 janvier, toujours à Saint-André. Il aurait alors dérobé deux ordinateurs, un GPS, un chéquier et des bijoux. La victime explique au tribunal : « C'est ma voisine qui l'a vu. Moi, je n'étais pas chez moi ce jour-là. Mais elle l'a reconnu. » Le prévenu se contente d'affirmer que « ce n'est pas vrai ».
Détention en attendant
le jugement
Père d'un enfant de 15 mois, il explique que, bien qu'il n'ait pas de diplôme, il a « toujours travaillé ». Tantôt sur les marchés avec sa mère, tantôt dans les communes avoisinantes, pour « nettoyer les toitures ». Des activités qui lui rapportent entre 800 et 1 200 euros par mois. « C'est vrai que ce n'est pas facile tous les jours, mais on ne se plaint pas », souffle-t-il.
En attendant son jugement le 16 février, le tribunal l'a placé en détention, pour ne pas risquer qu'il fasse pression sur les témoins et les victimes.http://www.nordeclair.fr/Actualite/Justice/2012/02/03/il-se-fait-passer-pour-un-policier.shtml
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