samedi 11 février 2012

Des casseurs de coffre arrêtés en flag

La police a surpris une bande qui tentait d'emporter le coffre-fort d'un supermarché, à Toulouse. Cinq individus, aujourd'hui incarcérés, qui auraient pu commettre d'autres vols
Les casseurs avaient tout prévu. Enfin presque. Ils avaient négligé une alarme silencieuse. Dimanche dernier vers 23 heures, ils ont été arrêtés au moment où ils allaient embarquer le coffre-fort du supermarché Mutant de l'avenue Jean-Chaubet, à Toulouse ; un magasin déjà cassé mi-octobre ! Une interpellation en « flag » qui donne le sourire aux policiers de la brigade anticriminalité et aux enquêteurs de la brigade des atteintes aux biens de la sûreté.
Les cinq individus avaient pourtant bien préparé leur affaire. Dans le froid et la neige, ils avaient utilisé l'accès situé à l'arrière du magasin, en principe réservé aux livraisons, pour accéder au magasin ; le portail de protection ne leur avait pas résisté longtemps. Et pas davantage les portes du magasin, forcées une fois l'alarme neutralisée. Ensuite, presque de la routine : le coffre de 300 kg, et qui contenait plusieurs milliers d'euros, a été placé sur un transpalette direction le coffre d'une BMW, volée un peu plus tôt. Les policiers sont intervenus à ce moment-là.
Certains casseurs ont alors tenté de s'enfuir en voiture, d'autres à pied. L'un d'eux, en sautant d'environ 3 mètres, s'est blessé et a terminé sa nuit à l'hôpital. Il est toujours hospitalisé mais désormais sous bonne garde, à l'unité spécialisée de l'administration pénitentiaire à l'hôpital Rangueil.
Ces cinq suspects, âgés de 20 à 29 ans, originaires d'Empalot ne vivaient pas ce soir-là leur premier mauvais coup. Condamnation aux assises, et divers séjours en prison meublent déjà leur passé judiciaire. À l'issue de deux jours en garde à vue, ils ont été présentés à la juge d'instruction Lazare, mercredi. Ils ont été mis en examen pour « vol aggravé » et placés en détention. Difficile pour eux et leurs avocats, Mes Chaurier, Vercelonne et Para-Bruguière de nier les évidences. Pris la main sur le coffre, impossible de plaider l'erreur judiciaire même si deux, arrêtés un peu plus loin, jurent ne pas être impliqués dans l'affaire. L'enjeu de l'instruction est ailleurs : cette bande bien rodée est-elle tombée sur son premier coup ? Aucun policier de la sûreté départementale ne le croit. « Il faut creuser… », prévient un l'un d'eux
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/11/1282620-des-casseurs-de-coffre-arretes-en-flag.html

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