Les faux sacs Vuitton venaient de Barbès et s’écoulaient dans l’Hérault, via internet. La brigade financière de la sûreté départementale vient ainsi de mettre un terme à ce petit trafic en procédant à l’interpellation de deux individus, un Parisien de 26 ans et une Héraultaise de 20 ans.
L’affaire a débuté la semaine dernière, lorsqu’une Montpelliéraine, visitant le site leboncoin.fr, a été attirée par un sac Vuitton neuf, vendu 350 € contre 550 € dans le commerce. Le tout livré avec une facture et un certificat d’authenticité. Elle a donc fait affaire avec le vendeur mais, une fois le sac en main, se doutant de quelque chose, elle a décidé de vérifier. Des commerçants lui ont alors expliqué qu’il s’agissait d’une contrefaçon et que le certificat était faux.
Une cliente dupée a mené sa propre enquête
Furieuse, elle a mené sa propre enquête et s’est aperçue qu’un autre sac était à la vente. L’une de ses amies s’est fait passer pour une cliente et rendez-vous a été pris lundi, en début d’après-midi, devant la piscine olympique d’Antigone, à Montpellier. Entre-temps, la police a été alertée et a procédé à l’interpellation des deux suspects.
Ils ont reconnu avoir vendu trois sacs alors que sept autres ont été retrouvés lors d’une perquisition, et ont expliqué qu’ils avaient acheté un lot de douze imitations avec faux certificats d’authentification pour 1 000 €, à Barbès, dans le XVIIIe, à Paris. Sur décision du parquet, ces petits escrocs devront rembourser les victimes avant de faire l’objet de poursuites.
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