Jointe par nos soins, l’ancienne assistante d’André Vallini se plaint « d’avoir été mise au placard pendant quatre années. […] On m’avait retiré toutes mes tâches, je n’étais plus qu’une exécutante ». D’après elle, ce licenciement avait pour objectif de permettre au parlementaire isérois « d’en embaucher une autre ».
Réfutant toute manipulation politique, cette quinquagénaire explique pour terminer : « Ça a été bien trop violent pour que je puisse tourner la page comme ça, sans rien faire ! »
Dans un communiqué qu’il nous a adressé hier en début de soirée, le sénateur de l’Isère commence par s’étonner que ce “dossier “sorte” en pleine campagne présidentielle”. Il commente ensuite le licenciement de son assistance en août 2010 : il “était justifié” et a pour “raison majeure la perte de confiance, confiance que doit avoir un parlementaire dans ses assistants “écrit-il.
"Exigeant"
“Je lui ai proposé à plusieurs reprises […] un autre emploi correspondant à son profil, proche de son domicile, et mieux rémunéré. Elle a refusé”, ajoute le président du conseil général. Et il conclut : “J’assume d’être exigeant dans le travail car pour moi, être de gauche ne signifie ni laxisme ni amateurisme mais au contraire professionnalisme et rigueur. A fortiori lorsqu’il s’agit d’emplois financés par l’argent public”.Selon nos informations, une audience de conciliation aurait eu lieu entre les deux parties en janvier 2011. Aucun accord n’aurait alors été trouvé. C’est donc devant le conseil des prud’hommes que l’affaire a été évoquée en décembre dernier. La décision a été mise en délibéré au 14 février.
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/01/07/andre-vallini-accuse-de-licenciement-abusif
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