Au cours de la nuit de lundi à mardi, un salon de coiffure de Soissons a été dévalisé. Le préjudice serait de 15 à 20 000 euros.
QUELQUES heures seulement après l'envoi en maison d'arrêt pour trois ans de l'un des auteurs du casse du magasin Séphora, en décembre 2009 à Soissons (l'union d'hier), c'est un salon de coiffure situé à deux pas de là, rue Saint-Martin, qui a été la cible de cambrioleurs.
Au cours de la nuit de lundi à mardi, le barillet de la porte vitrée du commerce a été cassé avec un certain soin, sans que les voleurs n'aient à dégrader la vitrine.
« C'est en ouvrant à 9 heures que j'ai découvert les faits. C'était le foutoir mais ils n'ont rien cassé », constate Boris Potdevin, le patron du coiffeur à l'enseigne Jean-Louis David. Si son salon n'a pas été saccagé, le préjudice s'annonce en revanche élevé.
Fermé aujourd'hui
Les vitrines ont été presque toutes vidées. « Ils ont pris des produits que nous avons en vente mais aussi que nous utilisons pour le salon, les shampooings, les laques, les mousses, le petit matériel portatif comme les tondeuses ou les sèche-cheveux », détaille le coiffeur. Ont aussi disparu le fond de caisse et l'ordinateur portable qu'utilisait Boris Potdevin pour la gestion de son salon. La facture devrait friser les « 15 000 à 20 000 euros hors taxes », estime le commerçant.
« Nous sommes quatre à travailler ici. Cela fait drôle quand on arrive le matin et qu'on découvre ça », témoigne Boris Potdevin, qui n'a pas pu ouvrir son salon mardi, faute d'outils de travail. « Nous espérons pouvoir rouvrir jeudi matin, mais il y aura une perte d'exploitation. Cela génère forcément de l'inquiétude pour le personnel », note le coiffeur.
La police technique et scientifique a passé le salon au peigne fin dès hier matin, à la recherche d'empreintes et traces ADN. « Apparemment, ils ont travaillé avec des gants. Cela prendra un peu de temps pour exploiter les éventuelles traces ADN », indique la commissaire Audrey Roux.
Les auteurs de ce casse nocturne travaillaient-ils « sur commande » ? C'est possible. Certains des produits dérobés étaient vendus entre 25 et 30 euros et sont sans doute aisément écoulables sur un marché parallèle
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-salon-de-coiffure-devalise
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