mardi 15 novembre 2011

Tribunal Correctionnel

Détenue à la maison d'arrêt de Châlons-en-Champagne pour des faits d'escroquerie, Magali, 29 ans, a pu voir sa peine aménagée et ainsi profiter d'un bracelet électronique pour bénéficier d'une formation d'aide soignante à Châlons… Sauf que pendant trois semaines, en mars 2011, elle va profiter de ce temps libre, non pas pour suivre sa formation, mais pour faire des démarches personnelles. Histoire de ne pas avoir d'ennuis avec le Jap (juge d'application des peines), elle va falsifier les feuilles de présence qu'elle doit remettre pour sa formation et imiter autant de signatures qu'elle aura de formateurs, soit dix-huit signatures.
Pour sa défense, elle va expliquer que sa fille était gravement malade, qu'elle avait « des papiers à faire ». Son avocat, Me Robin, a plaidé l'indulgence en proposant un travail d'intérêt général à la place des 6 mois ferme requis par le procureur. Mais voilà, la jeune femme est une adepte de la falsification de documents, de chèques en particulier : neuf mentions depuis 2004. Un sursis de 8 mois pour usage de chèques falsifiés a d'ailleurs été révoqué en 2005.
Difficile de faire preuve d'indulgence face à un tel palmarès d'escroqueries… Magali a été condamnée à 6 mois de prison ferme.
 

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/tribunal-correctionnel-0

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